Ce qu'il y a de bien avec Dirk Pitt, c'est qu'on ne s'ennuie jamais ;-)
Et j'adore les déflagrations des grenades, les balles sifflantes, l'odeur du sang et de la sueur qui se mêle dans l'action.
Et je visualise si bien les opérations commandos préparées au poil qui pêchent par trop d'orgueil et qui ne doivent leurs réussites qu'à la chance et une poignée de héros ;-)
Et j'aime aussi les découvertes archéologiques réelles et/ou imaginaires que l'auteur nous offre et nous révèle en levant parfois un pan de voile sur certaines énigmes du passé.
Et bien oui, j'apprécie cet auteur qui nous fait profiter un peu de sa vie trépidante et extraordinaire avec une plume qui ne manque ni de panache ni d'humour.
« Vraiment extraordinaire. C'était un jour à marquer d'une pierre blanche. Avoir obtenu un rendez-vous avec les trois seules et uniques femmes, et chacune plus belle l'une que l'autre, dans un rayon de 3 000 kilomètres de désolation glacée, et cela en l'espace d'une demi-heure, c'était indiscutablement une forme de record. Il en était encore plus fier que de la découverte du sous-marin soviétique. »
« Les planches étaient soigneusement jointes par des tenons et des mortaises. La partie immergée était souvent renforcée par des plaques de plomb. Quand au reste, c'était en général du fer ou du cuivre. »
« Et, chose incroyable, la vieille voiture de collection, réduite presque à l'état d'épave, avait encore des ressources. Comme animée d'une volonté propre, elle alla chercher dans ses entrailles de fer et d'acier l'énergie nécessaire à produire un dernier et superbe effort. Les pneus avant mordirent la neige, et la Cord s'arracha pour franchir les derniers mètres qui la séparaient de la crête. »
A la fin du roman, je me pose quand même cette question : mais qui engendre ces démons qui détraquent la pensée d'un peuple en lui faisant croire les plus absurdes des conneries ?