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22 janvier 2016 5 22 /01 /janvier /2016 09:44

Voilà encore un joli conte de Hans Christian Anderson adapté à la sauce moderne pour un plaisir de lecture sans cesse renouvelé et c'est clairement cela qui fait la force d'Eloïsa James. Cette auteure semble utiliser plusieurs plumes pour écrire ses récits, de la tendre elle passe à la grivoise, de l'attachante à l'amusante, de la sérieuse à une plutôt fofolle tout en gardant à chaque fois un fond bien documenté et une bonne touche d'humour.

Dans ce quatrième opus de la série « Il était une fois », le sujet abordé est bien sûr la beauté : celle dictée par le goût du jour, celle élaborée par une suprême élégance et enfin, celle des yeux de l'amour, la plus belle et la plus durable finalement. Et pour que le sujet soit complet, l'auteure aborde aussi la beauté des choses que ce soit le textile ou encore la porcelaine dont l'Angleterre du XIXème siècle n'a pas à rougir.

« Avec le temps, ces démonstrations de colère avaient cessé de l'impressionner ; il avait grandi en apprenant à éviter les objets volants, depuis les livres jusqu'aux statuettes de marbre. »

« A dix-neuf ans, James croyait savoir quel était son rôle dans le monde. On lui avait enseigné le plus important : monter à cheval, tenir l'alcool, se battre en duel. Mais on ne lui avait pas appris comment trahir la seule personne qui comptait vraiment à vos yeux, la seule qui vous aimait sincèrement. Comment lui briser le cœur, que ce soit demain, dans cinq ans, ou dans dix. »

« Chut ! J'ai un grand nez et un menton fort, et je ressemble à un garçon. Mais je peux vivre avec. Du moins, je le pourrais si je n'avais pas à m'affubler de ces robes à volants qui me font ressembler à un seau de lait mousseux. »

« Si la vie conjugale ressemblait à cela, elle préférait s'en passer. Si des siècles de civilisation aboutissaient à lire le journal devant son assiette, les humains auraient aussi bien pu continuer à dévorer leurs morceaux de mammouth calcinés autour d'un feu. »

Entre nous, un passage à ne surtout pas zapper est celui du bain, entre folle tendresse et érotisme brûlant, un moment d'éducation amoureuse assez désopilant ;-)

Et pour le challenge multi-défis 2016, je place ce roman dans l'item : « Un tome d'une série-saga » :-)

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