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18 avril 2022 1 18 /04 /avril /2022 17:11

 

Une lecture un peu trop facile pour un polar qui aborde quand beaucoup de sujets de société actuels.

 

Faut arrêter de véhiculer le bruit que les ardoises ou les ondulines en amiante-ciment peuvent refiler le cancer au quidam qui habite dans la maison… Si on n’y touche pas, si on ne les émiette pas, si on ne les casse pas, si on ne les mange pas et encore, on ne va pas attraper le cancer ! Le cancer de l’amiante on le choppe dans les mines d’amiante ou quand on travaille à la voirie et qu’on découpe des vieilles conduites à longueur de journée, ce qui n’est pas le cas ici ni quand on achète une maison dont le garage a un toit dans cette fichue matière inerte pour le coup qui a été révolutionnaire il y a un certain temps. On emmerde les gens avec ça mais on continue à leurs vendre du ‘bon’ vin plein de pesticides, des fruits et légumes truffés d’engrais, des viandes engraissées au maïs transgéniques et truffées d’antibiotiques mais bien sûr, ça ne nuit pas à la santé puisque ça enfle juste les portefeuilles des lobbies agro-alimentaires qui sont ‘cul et chemise’ avec nos gouvernements. Mon coup de gueule du jour liè à la lecture de la page 142 de ce roman :-p

 

Pour en venir à ma critique maintenant, je suis pour le moins mitigée. Le polar n’est pas mon style de prédilection mais j’ai trouvé ici que l’ensemble manque de peps, que les personnages sont mous et que l’intrigue, même si elle nous balade un peu, est assez simpliste. D’un autre côté, l’action se passe à Liège que j’aime beaucoup, et à Namur que j’adore pour son côté Belle-Epoque, et dans quelques villages ardennais que je connais aussi et cela donne un décor que j’ai pu facilement visualiser, c’est un plus. Et puis, il y a la gastronomie qui sans être au cœur du récit est néanmoins bien présente avec ses fritures, ses boulets et ses frichtis ;-)

 

« Au-dessus du comptoir en zinc, des marionnettes alignées les contemplaient, dont le plus célèbre couple de Liège, Tchantchès et Nanèsse, lui en sarrau bleu du siècle passé, et elle un fichu sur la tête. Des tiesses di bwès qui, d’après la tradition populaire, n’avaient peu de rien. »

 

Je remercie Babelio et les éditions Noir Corbeau pour cet ouvrage qui est un bel ouvrage même si je ne crois pas que je vais suivre les aventures de Paul Ben Mimoun et Roger Staquet à l’avenir.

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