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27 janvier 2022 4 27 /01 /janvier /2022 09:13

 

Un coup de cœur !

 

Pas vraiment pour l’histoire qui est l’Histoire mais pour le style. Quelle plume, quelle richesse de vocabulaire, que d’images colorées surgies de si beaux mots, une gourmandise littéraire en plus d’être au plus près de la réalité historique. J’avais une connaissance de l’auteure qui date de plus de mille ans et j’avais oublié le plaisir de lire de la poésie dans un roman. Faut dire que l’amour courtois et les cours galantes de Toulouse font de l’émoi amoureux une apothéose.

 

De l’Histoire, il faut peut-être retenir que si Agnès Sorel était belle, elle était surtout jeune, pétillante, vivante dans une cours de France terne, grise, angoissée après tant d’années d’une guerre sans fin. Après Jeanne la Pucelle, elle a été la petite fée flamboyante qui a redressé et embelli ce pauvre roi, plutôt laid et surtout hésitant, perturbé et porteur de tout le malheur du monde. Si sa mort ici est liée à une grossesse difficile et un accouchement prématuré, la réalité semble être beaucoup plus noire car d’empoissonnement il pourrait s’agir...

 

« Il lui faut cette femme. Il a d’elle un besoin que rien ne peut entraver. Il n’y a pas, pour autant, intérêt à hâter la manœuvre. Les femmes aiment qu’on les sollicite, non qu’on les force. Elles ne sont point gibier, mais inspiratrices. »

 

« C’est le feu dévorant qui embrase l’homme de quarante ans quand il lui arrive de trouver, sur terre, l’image du paradis. »

 

« Le chatoiement des rouges vermeils, cramoisis, pourpres, des verts crus, des bleus de lin, des violets, des indigos, des roses vifs, des orangés, de tout un déferlement de nuances hardies dont on se vêt dans une orgie de couleurs, achève d’éblouir. »

 

Une auteure que je garde en mémoire car si mes souvenirs sont bons, j’ai quelques ressources dans ma bibliothèque ;-)

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