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18 octobre 2017 3 18 /10 /octobre /2017 10:17

 

Mon opinion : l'auteure est juste passée à côté d'un tout bon roman !

Il faut quand même le dire, des répétitions répétitives à répétitions, ça lasse…

Même si à chaque fois, le sujet est vraiment pertinent, inutile d'enfoncer le clou aussi souvent, ça rend juste le livre un peu plus ennuyant.

D'accord, les parents des deux côtés sont intolérants ; d'accord, l'amour peut venir à bout de bien des souffrances ; d'accord, la vie de veuve n'est pas simple ; d'accord, la guerre est une saloperie ; d'accord, il faut être heureux quand l'enfant choisit un chemin différent ; d'accord, la foi est un chemin difficile ; d'accord, l'extermination systématique des juifs est un fait abominable ; d'accord, la vie est un éternel recommencement qu'il faut subir parfois ; d'accord…, mais bon, bien le dire une fois est suffisant pour faire passer le message.

Vous avez compris, la forme n'est pas au top et pourtant, le fond est passionnant et aborde des sujets brûlants.

Ainsi, l'intolérance en famille, en société, toujours quelque chose de profondément choquant même si les coutumes doivent être bafouées.

Ainsi, l'amour vrai et profond, qui quand il apparaît peut surmonter le pire même si les blessures restent à tout jamais.

Ainsi, la foi, qui touche quelques êtres sans qu'on ne comprenne réellement d'où vient ce sentiment et là, il faut justement beaucoup de tolérance pour accepter ce choix de vie.

Ainsi l'antisémitisme, qui va et vient au fil des âges et resurgit quand on s'y attend le moins.

Ainsi la guerre, qui révèle le pire, parfois, et le meilleur en chacun d'entre nous.

 

« Ne déteste personne, dit Béata d'un ton posé. La haine demande trop d'énergie et elle empoisonne le cœur. J'ai appris ça il y a longtemps. »

 

« Peut-être qu'aimer signifiait accepter de sacrifier les rêves que l'on avait pour ses enfants, afin de les laisser suivre les leurs ? »

 

« Personne ne connaissait leur destination et cela n'avait plus d'importance. On les avait dépossédés de leur humanité, les hommes et les femmes qu'ils avaient été n'existaient plus. Ils étaient dans le train pour l'enfer. »

 

« Tout dans sa vie ne semblait plus être que transitoire et imprévisible ; les gens entraient dans son existence pour en disparaître aussitôt, et chaque au revoir était susceptible de devenir un adieu – ce qui était souvent le cas. »

 

Ce n'est pas tout, clairement l'auteure s'est bien documentée et aborde un sujet dont je n'avais jamais entendu parler, à savoir l'évacuation pour l'Angleterre pendant quelques mois de trains entiers d'enfants juifs en provenance d'Allemagne et de Pologne notamment.

En conclusion : 150 pages de trop et un bon roman devient un roman moyen, c'est triste…

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