«Un mari apprivoisé» de Hope Tarr

Ben, toujours un tantinet déçue…

J’adore retrouver des personnages récurrents et c’est le cas ici. Moins de rouge clinique avec juste une petite phrase qui revient toutes les deux pages en rapport au désir fulgurant, je peux encore gérer. L’histoire du troisième orphelin de Roxbury House est intéressante et démontre qu’il est possible d’avoir une seconde chance. Un récit qui aborde en plus le mépris marqué, peut-être encore maintenant, de la noblesse désargentée et qui snobe le travail face à un homme marqué qui fait tout pour réussir, ça devrait être génial. Et pourtant, il manque quelque chose, de l’humour certainement, de la poésie aussi et pour moi, les personnage sont trop figés et les dialogues un peu trop construits pour être réalistes.

« Il y avait des façons plus subtiles de rappeler à Rourke qu’il avait gagné, et non hérité, sa fortune. Dans un pays neuf comme les États-Unis, s’être fait tout seul était un sujet de fierté, mais ce n’était pas le cas dans la vieille Angleterre, où un honnête homme enrichi par le fruit de son travail était méprisé tandis que le premier bon à rien venu, pour peu qu’il soit doté d’un titre, jouissait de l’estime et du respect de tous. »

En conclusion, une auteure qui se lit bien même si je ne vais pas la suivre, il y en a de bien meilleures ;-)