Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 08:39

J'aime les beaux mots et les belles lettres ; j'aime les histoires qui interpellent, qui font rire, pleurer, réfléchir ; j'aime les belles phrases que l'on tourne dans sa bouche comme un bonbon ; j'aime les personnages qui ont une âme, du coeur, de la tendresse...

Et, c'est vrai, ce roman possède tout cela mais en trop ! Trop de philosophie digne d'un cours universitaire, trop d'étalage de culture littéraire et artistique, trop d'analyse psychologique des personnages, trop de mépris dans l'écriture pour le pauvre lecteur qui devrait s'extasier à chacune des phrases longuement réfléchie pondue par l'auteur. Si c'était juste pour montrer l'étendue de ses connaissances, l'auteur aurait pu s'arrêter après quelques pages... Et je ne parle même pas d'une certaine introspection d'un des personnages qui rappelle furieusement mais en plus lourd et avec beaucoup moins d'humour « La métaphysique des tubes » d'Amélie Nothomb.

Mais l'histoire sans l'enrobage est belle et mérite le détour même si l'on peut la résumer par l'adage qui dit : « L'habit ne fait pas le moine ! ». Et pour être tout à fait honnête, j'ai commencé à prendre plaisir à la lecture de ce roman pendant les cinquante dernières pages, quand l'auteur souffle un peu et semble redescendre dans le monde du réel et de l'émotion.

Partager cet article
Repost0

commentaires