Le blog de Carine

J’ai bien ri :-)

Je ne sais pas du tout pourquoi j’ai attendu si longtemps pour le lire car je l’ai acheté dés sa parution en livre de poche. L’occasion s’est présentée assez naturellement car je voulais faire découvrir à la belle-mère de ma fille, la troisième, un auteur que j’apprécie beaucoup. Et donc, voilà son cadeau de Noël tout trouvé et l’idée d’une lecture commune début janvier.

L’auteur est fidèle à lui-même, plein de bons sentiments et viscéralement introspectif de la nature humaine, notamment celle des femmes. Car les femmes, c’est quand même compliqué et c’est pas simple de comprendre le célibat de certaines qui sont géniales, les couples qui tiennent au fil des années, les relations qui ne débouchent sur rien et les rencontres explosives tout à fait inattendues. J’ai adoré tellement de passages qu’il m’est difficile d’en décortiquer la genèse et rien que cela fait de l’auteur une valeur sûre.

Une lecture fluide malgré le nombre élevé de personnages, un rythme soutenu par le cours de détente/torture du mardi soir, de l’humour à foison et surtout une toute belle analyse de la tendresse, de l’amitié et de l’amour dans un milieu pour le moins hostile, l’hôpital. Bon, j’ai un mauvais souvenir d’un séjour hospitalier il y a juste trois ans et ça m’est resté :-p

« Un hôpital est un zoo. Croyez-moi, je sais de quoi je parle, je fais partie de la ménagerie. On y rencontre de vieux lions qui se prennent pour les rois de jungle, des rascasses qui n’abaissent jamais leurs piques venimeuses avant leur troisième café, des suricates toujours à l’affût du moindre ragot, des gazelles qui s’affolent pour un rien, des crocodiles, des hyènes, et beaucoup de ouistitis mâles et femelles dont il est impossible de prévoir quel tour ils vont vous jouer. »

« Ne me dites pas qu’il va falloir que je boive du whisky, j’ai horreur de ça. »

« C’est peut-être moins élégant sur une carte de visite, mais tu as plus de chances de faire fortune en vendant du papier toilette que du caviar. Peu de gens mangent des œufs de poisson, alors que tout le monde a un trou de balle. »

Voilà donc un livre de Noël, mon premier si je réfléchis bien, qui m’a fait un bien fou, qui m’a détendue et qui surtout m’a fait rire à en pleurer. Des comme cela, même si Noël est déjà bien passé, j’en redemande :-)