Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
1 septembre 2020 2 01 /09 /septembre /2020 16:57

 

Très mitigée mais d'un côté, je m'y attendais car Mme Joyce est assez inégale dans ses productions littéraires.

 

Un récit qui ne trompe pas l'Histoire, c'est clairement le bon côté de ce roman ! D'autre part, une plume qui m'ennuie à mourir avec ses répétitions à n'en plus finir et surtout, dans le cas présent, ses nombreuses litanies comme : « J'ai perdu mon père, ma mère et trois frères ! » ou encore « Je suis une Comyn. » et une autre pour le plaisir : « Avait-il des soupçons à propos de sa relation avec Alexander ? Tant de personnes savaient déjà qu'ils étaient amants ! ». C'est le grand défaut de cette auteure qui n'arrive pas à concentrer son texte et qui fait alors des pages à rallonge au mépris du lecteur finalement qui a quand même envie de connaître le fin mot de l'histoire. Et je ne parle même pas de son manque d'humour ni de la description peu étoffée de ses personnages.

 

Aventure néanmoins passionnante car elle concerne cette période tourmentée de la guerre d'indépendance de l’Écosse avec le prétendant Robert Bruce, comte de Carrick, en bute au roi Édouard d'Angleterre mais aussi contre une partie non négligeable de clans écossais.

 

« L’Écosse n'avait jamais été en paix. Chaque seigneur, grand ou petit, avait des rivaux ; chaque clan avait des amis et des ennemis. Des pères perdaient leurs fils, et les femmes leurs maris. La politique changeait en un battement de cils. Les veuves épousaient alors les rivaux. »

 

Avec 150 pages de moins, ce serait un coup de cœur. En l'état, comme je l'ai découvert après coup, juste un Harlequin :-(

Partager cet article
Repost0

commentaires