Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
6 décembre 2022 2 06 /12 /décembre /2022 16:54

 

Waouh !

 

Les légions ont quitté l’Angleterre, l’Église se radicalise, Camilot reste un lieu d’espoir même si la fureur des temps rend sa défense compliquée, Uther Pendragon se perd dans ses quêtes, Merlin entre dans la légende et Arthur vient de naître.

 

Quelle aventure, les anciens disparaissent petit à petit, souvent par les armes, et laissent une place béante difficile à remplacer. Le père de Merlin, Picus Britannicus, revient après des années au service de Rome et prend la tête de l’organisation militaire et administrative de Camelot. Il sera efficacement secondé par Merlin et son cousin Uther qui travaillent ensemble à l’Utopie des aïeux. Difficile pourtant de maintenir un grand territoire sur la bonne voie quand les barbares attaquent de partout.

 

Une écriture toujours aussi fluide et super bien documentée notamment sur la transformation de l’Église en une armée aussi hiérarchisée que la Légion et surtout dogmatisée par saint Augustin notamment. Une époque de transition qui va durer et va pratiquement détruire tout ce que l’Empire Romain avait installé et codifié, une époque où les morts ne se comptaient plus et où la magie s’est installée…

 

« A Rome, les femmes – principalement sous l’effet des machinations de ces ecclésiastiques – sont dorénavant considérées comme les créatures et les servantes du diable, ne vivant que pour provoquer la damnation des hommes. »

 

« Le fils du charpentier est en train de tomber dans l’oubli, Caius. On réinterprète ses propos, on les ‘améliore’. Jésus, le Christus, parlait d’amour et de paix. A présent, des factions se font la guerre au sein même de son Église ; elles se condamnent et se vouent une haine teintée d’intolérance. L’amour est passé de mode. »

 

« Ces traditions pointilleuses des camps romains étaient en grande partie nées du fait qu’après une rude journée de marche les membres de l’intendance avaient besoin de temps pour prépare le dîner, sans être harcelés par des soldats affamés et désœuvrés. Pour l’éviter, l’armée édicta une règle exigeant que les soldats creusent une tranchée et érigent un rempart tous les jours, puis ils dressent leurs tentes, avant d’être enfin autorisés à manger et à se délasser. »

 

« Les guerres, m’avait-on appris, devaient se mener vite et bien. Lorsque c’était impossible, une fois que l’une ou l’autre des factions avait montré un signe de faiblesse, l’affaire devait se régler par la négociation. Même les négociations malhonnêtes étaient préférables à l’épuisement progressif des effectifs qu’engendrait un affrontement trop long. »

 

Un troisième opus, un troisième coup de cœur ! Et là, je pleure car la suite n’est toujours pas publiée en français… J’anticipe déjà le plaisir de relire ces trois volumes dés la parution des suivants qui pourtant ne semblent pas prévus pour tout de suite :-(

Partager cet article
Repost0

commentaires