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16 octobre 2023 1 16 /10 /octobre /2023 14:43

 

Un point d’histoire, un amour d’enfance, un récit en trois épisodes.

 

La première partie, souvenir d’un épisode particulier de l’enfance de notre héroïne est consacrée à la vie de famille dans une cité ouvrière liée à l’entreprise verrière Saint-Gobain à Compiègne. On entre dans l’intimité d’une famille nombreuse où je me suis retrouvée dans la maison de mes grands-mères avec le moulin à café qui déjà chez mes parents servait de décoration dans la salle-à-manger. J’ai aimé les références culinaires avec notamment les chicons au gratin et la salade de pissenlits que je fais toujours d’ailleurs pour le plus grand plaisir de mes grands enfants ;-) Une première partie un peu plate, un peu répétitive, qui manque de peps et qui ne s’anime un peu que quand notre petite héroïne découvre l’Amour.

 

Une deuxième partie historique qui décrit comme dans un documentaire la grève de mineurs de 1963 et surtout l’extraordinaire collaboration entre les syndicats ouvriers qui a permis à des milliers d’enfants, 22 638 enfants exactement, de passer quelques jours bien nourris et bien chauffés dans des familles accueillantes de France et de Belgique.

 

Et enfin, la troisième partie, où notre héroïne après soixante ans part à la recherche de son amour perdu pour comprendre ce sentiment qui ne l’a jamais quittée. Dernière partie, la plus romancée, la plus fluide, la plus émotive qui se termine peut-être un peu trop rapidement.

 

« C’est jeudi, jour de marché. Elle doit aller chercher du poisson frais au marché car ils en mangent chaque vendredi. Ensuite, elle s’arrêtera devant l’étalage de la boutique à cent balles pour acheter un seau en plastoc. Elle finira ses courses à la mercerie du village, son magasin, son lieu préféré. »

 

« Une partie sera pour nourrir les lapins, le reste pour faire une salade avec des lardons, des pommes de terre, des oignons, un plat adoré par tous... »

 

« Ils ne croyaient pas en Dieu car leur idéologie rejetait la religion qui avait permis de perpétuer la différence des classes. Ils croyaient fermement à la lutte politique, syndicale qui, d’après eux, était le seul moyen d’abolir les inégalités. »

 

En conclusion, une lecture pleine de souvenirs, instructive, qui manque d’un peu de fluidité dans les deux premières parties et qui devient un vrai roman dans la dernière envolée :-)

 

Une découverte intéressante !

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