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11 août 2021 3 11 /08 /août /2021 20:31

 

Pas mal du tout !

 

Bon, ce n’est pas un roman, pas d’humour ni de rouge dans ce récit écrit à partir d’un mémoire d’étude. C’est plutôt raide à lire et pourtant, j’ai été portée par ce travail difficile de nous présenter un personnage quasi absent de l’Histoire alors qu’il y a joué un rôle des plus importants comme avant-dernier grand-maître du Temple. S’il y a de nombreuses sources disponibles sur les Templiers et leur présence en Terre Sainte, il faut les analyser, les trier et les regarder avec les yeux de l’époque et ce n’est pas simple. C’est comme chercher une aiguille dans une botte de foin, on sait qu’elle est là et c’est à peu près tout ;-)

 

J’ai apprécié l’approche ciblée de l’auteur, du Temple au Maître, tout en essayant de décrypter l’essence même de cet homme d’exception qu’était Guillaume de Beaujeu, mort pour le Christ à Acre, mort pour le renom de l’Occident ainsi que pour la Paix en Orient.

 

Un bel ouvrage de référence donc riche d’une bibliographie bien pourvue. Un plus pour moi, l’auteur a mis en fin d’ouvrage quelques arbres généalogiques, j’adore, ainsi que quelques cartes, ça m’a beaucoup aidé dans ma lecture.

 

Un tout grand merci à Babelio et aux éditions Vendémiaire pour ce livre reçu dans le cadre de la dernière Masse Critique. Je résume, pas facile à lire mais truffé de faits historiques et me voilà donc un peu plus cultivée qu’avant ;-)

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28 mars 2021 7 28 /03 /mars /2021 09:57

 

Tout d'abord un tout grand merci aux Editions Hermésia et à Babelio pour la réception de ce beau livre lors d'une des dernières “Masse Critique”.

 

L'ouvrage est vraiment magnifique avec les gravures originales des romans de l'auteur. En ce qui concerne le contenu, je reste perplexe. Peut-être à 15 ans le contenu m'aurait-il emballé; à 60 ans il me paraît plutôt tiré par les cheveux. Je m'explique, essayer par tous les moyens possibles de prouver que Jules Verne était franc-maçon et conclure qu'on ne peut rien dire car il n'y a que des présomptions, voilà donc une lecture fastidieuse et truffée de répétitions qui ne m'a pas apporté grand-chose.

 

Ma conclusion, pour moi les romans de Jules Verne sont juste merveilleux et une approche maçonnique n'apporte rien de plus.

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18 juillet 2018 3 18 /07 /juillet /2018 13:08

 

Quelle déception…

 

« On débusque sans trop de peine les catégories familières aux Espagnols pour envisager, par exemple, une succession au trône, mais éviter soi-même représentations importées et anachronismes à propos de la civilisation inca relève d'une marche périlleuse sur une ligne de crête où les faux pas sont quasiment assurés. »

 

Voilà, le ton est donné sur la forme littéraire de cet essai qui donne un peu la migraine car il faut parfois relire trois fois une phrase pour en comprendre le sens voulu par l'auteur. Et finalement, pour se rendre compte, qu'il a déjà dit la même chose, d'une autre manière tout aussi alambiquée, plusieurs fois avant… Et j'ai toujours horreur des répétitions même si elles sont bien cachées :-p

 

« J'ose aussi tirer argument de la mémoire qui est la mienne, quand ce qui éveille un écho en moi réclame un supplément d'enquête et, plus simplement, que je tourne un moment encore mon regard vers ceux qui ont été défaits. »

 

En fait, l'auteur n'a pas fini de pérorer et semble se rappeler un fait qu'il veut nous faire partager, encore un qui n'éclairera pas grand-chose sur le sujet de départ ;-)

 

« Cette concordance de fin je ne l'avais par contre pas préméditée, mais je l'accueille comme une reconnaissance de dette : il est juste qu'un livre se souvienne d'un autre livre quand celui-ci a suscité une rêverie si vive qu'elle a pu accompagner toute une vie. »

 

Dernière phrase de cette étude qui pour moi est la plus belle, la plus simple et la plus vraie. Si seulement tout le document avait été écrit comme cela...

 

Voilà un essai de plus de 170 pages qui se résumerait bien en un opuscule de 50 pages sans les circonvolutions intello-littéraires de l'auteur qui noie le lecteur dans un scribouilla savant assez vide de contenu.

 

Pour le fond, l'histoire est connue depuis longtemps et la civilisation Inca a été l'objet de romans et de documentaires plus édifiants que ce recueil un peu brouillon. L'auteur est passionné par son sujet et le traite avec beaucoup d'enthousiasme et surtout de recherches historiques mais son lyrisme littéraire et ses nombreuses répétitions détruisent le but recherché à savoir nous faire connaître un peu mieux l'Inca Atahuallpa.

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13 mars 2018 2 13 /03 /mars /2018 09:16

 

J'ai adoré ! Tout, le style, le contexte, les hypothèses, la conclusion, la préface, les annexes, tout quoi :-)

L'histoire, quand elle n'est pas juste la répétition améliorée des écrits de pontes établis, peut devenir par le regard d'amateurs éclairés, une aventure palpitante.

Et c'est bien de cela qu'il s'agit ici. L'auteur, d'un œil vierge et néanmoins attentif, va voir et analyser des conjonctures complètement écartées par le milieu des savants en la matière.

Non seulement, il va relire les anciennes chroniques en s'attachant aux détails souvent écartés par les « professeurs », il va poser un regard des plus attentifs sur le dénomination des différents lieux et leur étymologie (analyse également mise de côté par les pontes, trop vulgaire certainement…), il va se pencher attentivement sur la civilisation scandinave et son mode de fonctionnement, il va enfin réécrire une portion d'histoire oubliée, abandonnée, effacée des spécialistes.

Et sa conclusion est géniale même si elle ne correspond pas à ce que la majorité a envie d'entendre ni de croire alors que l'Europe vit un regain de nationalisme aberrant :

 

« Les Vikings ont donné à l'Europe une culture non chrétienne, une culture faite de pragmatisme, de droiture, de respect, de solidarité, de consensualité, une culture non dogmatique de laquelle nous nous devons de nous rapprocher en ce XXIè siècle si crucial... »

 

J'ai adoré ! Que de souvenirs liés à la lecture de vieilles chroniques qui m'avait déjà fait rencontrer Rollon le Viking lors de mes recherches sur Arlette, mère de Guillaume le Conquérant. Que d'émotions aussi à l'analyse des patronymes et des noms de lieux qui est si riche en connaissances et pourtant si souvent délaissée, un reste émouvant de mes fouilles généalogiques. Et quelle plume qui jamais ne devient lassante de dates, de lieux et de batailles mais qui vibre et sonne juste.

 

« Les invasions vikings ont été une des plus fantastiques guerres commerciales de l'histoire. »

 

Et c'est une guerre qui méritait bien un livre…

 

« La prise de Nantes est une déclaration de guerre. Mais c'est aussi un coup terrible porté à la Francie occidentale. L'attaque de 843 a changé le destin de la France. Nantes était faite pour devenir la capitale de Charles le Chauve et donc de la France. Si tel avait été le cas, si la capitale de la France avait été un port, il est probable que la marine française aurait connu une destinée beaucoup plus comparable à cette de l'Angleterre et aurait tenu la dragée haute à la Royal Navy. »

 

L'auteur a peut-être tort et néanmoins, il a le mérite d'avoir approfondi et détaillé ce sujet si peu abordé dans les livres de référence.

L'auteur a peut-être tort et pourtant, pour l'heure, on attend toujours l'avis des spécialistes qui clairement n'en ont pas !

L'auteur a peut-être tort, et bien moi, j'y crois à son analyse qui tient parfaitement la route de l'Histoire.

 

« Ces routes commerciales contournent les cités franques et les voies romaines, suggérant que les Vikings juxtaposèrent leur réseau routier sur celui existant plutôt que de conquérir les ponts et places fortes ennemies. »

 

J'ai appris beaucoup, je me suis bien amusée et j'ai juste envie de continuer l'aventure avec Joël Supéry qui ouvre des voies de recherche qui méritent d'être encore plus creusées.

 

« Les Scandinaves ont découvert un moyen plus efficace que la conversion pour commercer avec les chrétiens : ils sont devenus Vikings. »

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11 mars 2018 7 11 /03 /mars /2018 15:04

 

 

« La folle valse des crevettes, pêchées au Danemark et décortiquées au Maroc pour des raisons de coût de main-d’œuvre, ou le yaourt à la fraise dont les ingrédients parcouraient en 1992 plus de neuf mille kilomètres contribuèrent à construire chez moi un certain scepticisme sur la notion de progrès. »

 

A travers de multiples exemples bien documentés, l'auteur nous montre que la course effrénée menée tambour battant par notre monde « avide de tout au plus vite » va dans le mur ! Et pourtant, peu de gens s'en rendent compte, le monde politique préfère rester la tête dans la sable pendant que les lobbies continuent à engranger des profits mirobolants au prix de notre survie à tous.

Un exemple facile à comprendre : le papier ! Oui, oui, il y a quelques années, la sonnette d'alarme a été tirée, on consommait trop de papier, les forêts se dépeuplaient, les arbres n'avaient plus le temps de s'épanouir, il fallait trouver la solution ! Et bing, l'informatique a tout révolutionné… Plus besoin de papier, on stocke tout dans son disque dur et en plus, avec le télétravail, moins de déplacement et donc économie d'énergie à la clé. Eh bien non, ça n'a pas vraiment fonctionné comme cela. On n'a jamais consommé autant de papier que maintenant, faut dire que les imprimantes individuelles sont bon marché alors on s'en donne à cœur joie pour éviter de se bousiller les yeux en lisant sur l'écran de notre ordi. Et pour le télétravail, ce n'est pas encore vraiment entré dans les mœurs de tous car les déplacements pour raisons professionnelles ont explosé… « Et quand on compare l'impact environnemental du 'bon vieux papier' à celui du numérique, qu'il soit liseurs, tablette ou autre, il est à peu près certain que nous n'y avons pas gagné au change. » En effet, non seulement le papier est gaspillé mais nos nouveaux supports de lecture appauvrissent le monde en matières nobles et non renouvelables et ça, c'est une vraie catastrophe ! Mais tout le monde joue le jeu, on renouvelle son téléphone plus vite que ses draps de lit, on veut toujours des communications plus rapides, et encore plus rapides sans tenir compte des impacts environnementaux nécessaires pour y accéder.

 

« A quoi ressembleraient nos campagnes, s'il avait fallu y monter ces dernières années les nouvelles usines – et assumer leurs rejets – correspondant à notre consommation exponentielle de téléphonie et d'informatique, de jouets, de vêtements, ou de produits chimiques ? La réponse est sans doute à trouver dans les paysages des zones industrielles chinoises récentes. »

 

Le postulat est simple, une triple impasse : impasse liée aux ressources (et pas seulement les métaux rares mais pensez au poissons par exemple…), impasse liée à la pollution (et pas seulement l'air mais aussi les océans avec ce nouveau 'continent' fait de nos déchets plastiques), et enfin, une impasse de surface (et oui, un nouvel espace de vente à disposition quelques km plus loin que le précédent et le premier est abandonné et les terres sur lesquelles il avait été construit sont devenues juste stériles et ce n'est qu'un exemple!).

 

Et pourtant, il y a des solutions…

 

Que l'on peut tous mettre en œuvre à notre petit niveau ; mieux trier nos déchets (notamment les bouteilles en verre en fonction de leur couleur pour faciliter le recyclage), refuser les publicités (gaspillage de papier et de métaux rares pour les jolies couleurs pour rendre plus alléchantes les jolies saucisses en promo pour le premier BBQ…), acheter malin et non pas la dernière nouveauté sur le marché, refuser les produits sur-emballés, aller à pied chez le boulanger du coin et privilégier les transports en commun pour les besoins journaliers, faire un petit potager avec son compost associé, éviter le gaspillage alimentaire et surtout manger de saison, prendre le temps de cuisiner (c'est convivial, amusant et meilleur que le 'tout prêt' à réchauffer au micro-onde!), refuser l’ultra-connectivité ainsi que les nuisances énergivores du net à savoir la masse de données inutiles qui nous sont bombardées tout au long de la journée...

 

« On a – et on aura – les paysages agricoles et les paysans que nous méritons, ceux de nos choix alimentaires. »

 

Que les communes peuvent appliquer facilement ; supprimer les écrans plats publicitaires dans les endroits publics, il y en a partout maintenant (un livre fait bien mieux passer le temps dans une file d'attente que des pubs rabâchées!), revenir au bon balai pour ramasser les feuilles mortes (les souffleurs bruyants et polluants sont loin d'être si performants…), éviter les constructions surréalistes inutiles qui ne servent qu'à flatter l'égo des élus, favoriser l'installation de commerces de proximité en redynamisant les centres villes et villages (j'en ai marre de ces centres vides aux vieilles façades aveugles qui pleurent d'anciennes publicités peintes), ré-ouvrir des bibliothèques attirantes et sympathiques et en faire des espaces conviviaux de rencontres humaines, miser sur l'humain plutôt que sur le sur-humain sur-dimensionné sur-numérisé sur-technisé !

 

Que les états pourraient imposer sans déclencher une révolution ; une consigne obligatoire pour tout contenant en verre (qui pourrait alors être réutilisé tel que après nettoyage et pourquoi pas un format standard de bouteille consignée comme pour la majorité des bières par exemple), limiter les surfaces commerciales dans les zones où elles sont pour le coup ultra-redondantes (qu'ils sont hideux ces chancres du commerce que l'on retrouve un peu partout autour de nos villes), obligation de brider les voitures (eh oui, plus vous allez vite, plus vous consommez, c'est drôle non!) et surtout fin des SUV (monstres disproportionnés par rapport à leur utilité réelle, lourds, gourmands et j'en passe!), remettre en état les voies fluviales (une façon facile de limiter l’afflux de camions sur nos routes), favoriser les métiers manuels et l'artisanat (au lieu de faire miroiter devant les yeux ébahis des enfants le merveilleux monde du star système ou encore l'avenir en or des diplômés et sur-diplômés), utiliser le montant des aides agricoles pour valoriser les fermiers qui font de la polyculture et de l'élevage diversifié à taille humaine (revenons au bon sens d'antan tout en gardant nos acquis technologiques!), dire non au tout numérique tellement goinfre en infrastructures dispendieuses (bon, on va juste dans le sens contraire :-( )...

 

Lavoisier a dit : « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme », et c'est déjà un postulat génial. Malheureusement, il a juste oublié de rajouter, qu'à chaque transformation, il y a des pertes et des déchets et comme notre société va de plus en plus vite, les transformations s'accélèrent et la masse de déchets devient juste insoutenable ! Alors, sommes-nous prêts à relever le défi ? C'est pour moi, la seule et unique question de notre XXIème siècle…

 

L'auteur est un peu lourd, il se répète trop souvent, il veut enfoncer le clou, c'est clair, mais c'est pompant et donc, contre-productif. Néanmoins, il faut lui reconnaître une chose, il a le courage de nous présenter le présent sans fioritures et de nous décrire les avenirs possibles, probables qui sont loin d'être roses. Il pointe du doigt les excès de notre société ultra-matérialiste où rien ne va plus assez vite pour personne. Et enfin, il ose proposer des solutions possibles, souvent réalisables, parfois surréalistes, mais il ose ! Il suffit d'un grain de sable pour enrayer une machine bien huilée, nous vivons dans un monde où le moindre grain de sable peut tout faire capoter, alors faisons tous un petit effort pour ralentir et peut-être éviter le crash final !

 

PS : Dernière nouvelle de notre monde bien frivole et inconséquent, la nouvelle saison de la mode fait la part belle au PVC… Voilà encore une façon pour le moins débile d'utiliser une ressource non renouvelable à savoir le pétrole…

 

323 pages

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1 février 2018 4 01 /02 /février /2018 14:58

 

Wouah ! Voici une étude des plus documentées sur l'effet des écrans dans le cadre scolaire et, même si j'avais déjà cette impression de course stérile à la technologie, j'en ai maintenant la confirmation avec des résultats chiffrés à l'appui.

De la lanterne magique à la tablette numérique personnelle en passant par les panneaux éducatifs, les diapositives, le rétro-projecteur, l'ordinateur, le cabinet d'écoute sur bandes audio, internet, le tableau blanc interactif et j'en passe, les gouvernements successifs depuis la fin du XIXème siècle n'ont fait que se répéter dans la course à l'éducation pseudo-innovante. A chaque nouvelle invention technologique, c'est le branle-bas de combat, on débloque des millions, on forme un petit groupe de professeurs, on lance le tout sans projet éducatif et à l'avancée suivante, on met tout en cartons direction la cave des établissements scolaires et on recommence… Même les discours sont réutilisables, suffit de mettre la bonne innovation, c'est désolant !

Et le pire, c'est l'absence de résultats ! Ainsi, en 2015, l'enquête Pisa démontrait clairement que malgré de gros investissements fournis par les états dans les technologies de l'information et de la communication dans le domaine de l'éducation, aucune amélioration notable n'a été observée en compréhension de l'écrit, en mathématiques et en sciences. Quel gâchis, quel gaspillage de temps et d'argent ! Drôle de société finalement qui admet à chaque fois la possibilité de sacrifier plusieurs générations d'élèves et d'étudiants sur l'autel de la course à la technologie qui ne bénéficie en fait qu'aux entreprises qui les ont inventées.

 

« En clair : à partir d'un certain seuil d'utilisation d'un ordinateur ou d'une tablette, on ne comprend plus ce qui est écrit dessus... »

 

« On ne peut pas faire le lien entre numérisation et meilleur apprentissage ; on peut le faire en revanche entre numérisation et baisse des revenus enseignants ; entre numérisation et hausse des gains de l'industrie technologique. »

 

« Pour nous qui avons appris de façon classique, les tablettes sont un apport exceptionnel qui souvent nous facilitent la vie. Mais pour des enfants en cours d'apprentissage, c'est un piège qui enlève du temps à la pratique de l'oral et de l'écrit. » Jacques Grosperrin, sénateur de Doubs.

 

Déjà édifiant comme constat, mais ce n'est pas tout, loin de là.

L'école numérique est écologique et permet le zéro papier ! Faux ; il suffit de voir la corrélation entre le tout numérique et l'explosion des imprimantes 'familiales'.

L'école numérique est propre et économique ! Faux ; la fabrication et le recyclage des composants de nos tablettes est une véritable catastrophe écologique en plus de nécessiter une énorme dépense d'énergie fossile quand nos outils sont en fonctionnement. « C'est ainsi que tous les gains sur les réfrigérateurs AAA ou l'éclairage basse consommation ont été annihilés par le développement de l'informatique ; la 'box' reste désormais allumée en permanence, là où le téléphone au fil de cuivre ne consommait de l'électricité qu'une fois décroché... »

L'école numérique est saine ! Faux ; ainsi, le taux de myopie croit en parallèle avec l'augmentation du temps d'écran des enfants. Et la myopie n'est qu'un problème sanitaire parmi tant d'autres, je ne vais pas vous faire peur avec la quantité de phtalates que l'on retrouve dans les parties molles des tablettes pour les touts-petits ou encore le taux d’électro-fréquences dans notre quotidien qui ne cesse d'augmenter. Une solution simple pour l'école : augmenter le temps des récréations et revenir au crayon/papier :-) « En les incitant à se connecter le soir après la classe – en plus des copains et des réseaux sociaux-, l'école numérique ne peut qu'aggraver les troubles générés chez les enfants. »

L'école numérique est le résultat de la sage préoccupation de nos gouvernants pour ses enfants ! Faux ; juste le résultat marketing d'une multinationale bien connue, Microsoft en l’occurrence, qui n'a qu'un seul but, amasser un max de blé ! Et c'est réussi… Quand on pense que les patrons de cette entreprise inscrivent leurs propres enfants dans des écoles sans écrans tout en vantant l'écran partout ailleurs et en donnant, en plus, à de multiples œuvres caritatives pour offrir le numérique aux enfants du monde entier, ça fait peur !

 

« Rassurons nos lecteurs les plus fortunés. Ce régime d'école sur écran, puis d'école sur écran à la maison, sera pour la plèbe, tandis que les enfants de l'élite pourront encore bénéficier de l'école 'présentielle'. »

 

« Being able to think creatively is much more important than just being able to know how to Google something. »

 

« Après le mouvement Slow Food pour réagir à la malbouffe, et les Slow Cities qui développent la mobilité douce en ville, l'éloge de la lenteur pourrait être étendue à l'école avec une Slow Education s'opposant à l'injonction d'adapter en permanence l'école à une société 'qui bouge'. »

 

A l'heure où l'éducation nationale demande aux enfants en maternelle de peindre sur tablette, les psys conseillent aux adultes victimes de burn-out de colorier des mandalas sur papier avec des crayons de couleurs. Bienvenue en absurdie :-)

 

Et pourtant, tout n'est pas perdu, des parents, des professeurs et même certains ministres se mobilisent pour faire retomber le nuage de paillettes merveilleuses promues par les vendeurs au top du monde numérique et qui enfume une bonne partie de nos dirigeants. Et les solutions existent bien pour faire évoluer l'école, pour la remettre au goût des élèves et de leurs professeurs, des solutions utilisées notamment dans ces fameuses écoles où les enfants des grands de la Silicon Valley sont justement inscrits. Et cerise sur le gâteau, ces solutions ne demandent pas d'investissements énormes, juste souvent de la bonne volonté et un esprit ouvert.

 

« Eduquer au numérique, c'est d'abord enseigner à s'en passer. »

 

Alors, soyez tous vigilants, professeurs, parents, grands-parents, soyez peut-être un peu ringards et préférez les jeux de table aux jeux sur tablette, la conversation ensemble aux twitts multiples, le goûter pique-nique à la tartine devant la TV, la promenade en forêt à l'écran inerte et froid, la préparation des crêpes ensemble à la cuisine au chacun tout seul dans sa belle chambre toute cyber-équipée...

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21 février 2014 5 21 /02 /février /2014 12:21


Sujet intéressant qui fait le lien entre les lois qui réglementent le vagabondage et la filouterie, en Angleterre au temps de Shakespeare, et le théâtre, de la même époque, qui abuse du thème pour montrer peut-être que les pires truands ne sont pas ceux ciblés par la loi...

Sujet intéressant mais forme assez rébarbative. Trop dense avec de trop nombreux renvois en bas de page, renvois qui n'éclairent malheureusement pas beaucoup le corps du texte. Et si l'utilisation d'un vocabulaire recherché fait la littérature ou la richesse d'un contenu, ici certaines phrases sont juste incompréhensibles car truffées d'un vocabulaire totalement abscons même dans le contexte !

L'analyse de texte est un bel outil qui fait souvent dire au chercheur beaucoup plus de choses que l'auteur n'a en réalité voulu dire. L'écriture est un art, pas une science qui peut être décortiquée mot à mot...
Et la comédie, pour faire rire, a souvent recours à des astuces, vieilles comme le monde, pêchées dans la vie de tous les jours ; ainsi, se faire prendre ne fait jamais plaisir mais toujours, on rit de voir les autres se faire attraper

En conclusion, voici un livre avec une bibliographie longue comme le bras qui servira surtout à alimenter le chapitre des sources pour quelque thésard qui veut se faire bien voir...

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