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28 août 2023 1 28 /08 /août /2023 14:24

 

Une relecture, une immense déception…

 

A seize ans, on aime cette imagination débordante qui va faire des singes les prochains habitants intelligents de la planète terre. Et j’en avais encore plein la tête non seulement des films mais aussi cette impression magnifique du roman. Et j’ai voulu le relire, et je l’ai relu et j’aurai pas dû…

 

Avec le temps, l’écriture est devenue très simple, presqu’enfantine. Avec le temps, les singes finalement n’avaient pas appris grand-chose si ce n’est l’imitation en grande partie. Avec le temps, le héros n’avait pas changé d’un iota, toujours aussi arrogant et présomptueux. Avec le temps, le roman avait rétréci et c’est bien triste :-(

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28 avril 2023 5 28 /04 /avril /2023 17:38

 

Waouh !

Un texte dense construit autour d'une menace intergalactique et d'une contre-mesure sauvée in-extremis. Contre-mesure qui se retrouve entre les mains de deux enfants séparés depuis l'atterrissage mouvementé de leur vaisseau. Enfants qui se retrouvent alors chacun entre les mains de deux clans rivaux de cette planète peuplée d'étranges créatures dotées de sapience mais si différentes des humains.

Commence alors un contre la montre qui suit le rythme de l'envahisseur et sa propagation destructrice, qui suit l'avancée d'une expédition de sauvetage mise sur pied en urgence, qui suit l'adaptation bien différente des deux enfants au sein de leur clan respectif, si différent et pourtant si semblable.

Une plume colorée et détaillée, des personnages très particuliers et pourtant tellement attachants, une imagination débordante et un back-ground scientifique pointu, voilà ce qui rend ce roman particulièrement complexe à lire. Je vous rassure, au fil des pages, l'ambiance et l'histoire font qu'on ne peut plus le lâcher même si parfois certains passages restent un peu obscurs surtout au début de la lecture.

Une traduction qui a été retravaillée pour être plus en phase avec le monde actuel et surtout ses avancées technologiques. Un roman qui mérite largement le détour pour la finesse des analyses psychologiques des différentes races en présence ainsi que pour son étude de l'évolution des espèces au fil du temps.

Bon, même si c'était ardu à certain moment, même si c'était parfois un peu long, j'ai adoré ma plongée dans le monde de
Vernor Vinge et je vous la recommande :-)

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19 novembre 2019 2 19 /11 /novembre /2019 09:03

Wouah !

 

Déjanté, époustouflant, magnifique, psychédélique, les mots virevoltent et s'envolent comme les notes de musique sur une partition vive et l'on entend clairement les sons de cette poésie.

 

Un stylo de qualité, du papier bien grammé, un roman épistolaire ; une tête bien faite au cerveau hanté, habité, dérangé, obsédé, un roman psychologique ; un voyage pseudo-spatial, une intelligence artificielle qui bugge, la cryogénie digitale, un roman de science fiction ; des cadavres et du sang, des meurtres sans queue ni tête, un thriller palpitant ; une quête mystique, un essai ésotérique ; des restaurants à gogo, fil du roman, un guide gastronomique ; voilà, c'est à peu près tout, c'est juste génial.

 

Un roman « meuble à tiroirs » ; un chapitre, un tiroir, ouvert d'une manière aléatoire sur un indice qui éclabousse l'histoire d'une lumière nouvelle. A chaque personnage son histoire, et chaque histoire se recoupe pour finalement se recentrer sur le fil de la quête insensée, infernale du personnage principal. Et c'est passionnant.

 

« … La nourriture est la mémoire, Nina. Le lait se souvient du goût de l'herbe mangée par la vache. Le vin se rappelle le temps qu'il faisait pendant les semaines précédant le moment où les raisins ont été pressés. »

 

« … Puis au Misty's Boutique pour un repas si fade et sans prétention que je doute qu'il ait même l'ambition de devenir de la merde. Il restera probablement dans mon colon à bâiller. »

 

« La pire des horreurs pour moi n'est pas la possible fin de l'humanité mais la survie éternelle de notre Empire de Stupidité. »

 

« Eh bien, laissez-moi vous dire ce que vous devez absolument faire. Vous devez aller vous faire foutre. Mais vous ne le ferez pas car vous êtes le Touriste. Vous êtes pire que la peste, pire que la guerre parce que, malgré le fait qu'elles soient destructrices, elles sont relativement brèves. Votre règne de destruction culturelle ne finit jamais. »

 

« Le biscuit propitiatoire délicatement plié avait la couleur du blé au soleil. Il était facile à briser et le petit coin que je mangeai sembla disparaître sur ma langue et laisser une succession de saveurs qui mélangeaient et jouaient avec l'espace et le temps. Les saveurs n'étaient pas complexes ni exotiques. Elles étaient juste tellement parfaitement équilibrées que j'espérai qu'il s'agisse d'un poison et que ce soit la dernière chose que je goûtais. »

 

« Pour tomber amoureux de quelqu'un, il faut être aveugle à leur vérité. C'est facile de tomber amoureux de fantasmes. »

 

Ébouriffant, amusant, décalé, perturbant, une plume fluide, riche et colorée, un rythme soutenu, un humour souvent grinçant, des personnages étranges et attachants, un style carrément unique et enfin, une histoire rocambolesque et infinie.

 

J'ai adoré :-)

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12 juillet 2019 5 12 /07 /juillet /2019 21:00

 

Un roman qui vous prend aux tripes et qui ne vous lâche pas. Et pourtant, ce n'est pas un thriller, juste une expérience possible qui fait froid dans le dos…

 

Si l'argent ne fais pas le bonheur, l'intelligence n'apporte pas les vrais amis.

 

Pauvre Charlie qui veut juste se faire des amis, qui pense derrière sa fenêtre et voudrait devenir intelligent.

 

« Je veux simpleman devenir un télijen come les otres de manière que je puisse avoir des tas d'amis bien.

Il m'on rien doné a mangé ojourdui. Je ne sai pas ce que mangé a a faire avec devenir un télijen et j'ai fain. »

 

Pauvre Charlie qui voit son intelligence augmenter et ne comprend pas pourquoi les gens qu'il connaît se détournent un à un de lui.

 

« Si on est intelligent on peut avoir des tas d'amis pour parler et on ne se sans plus tout seul tout le temps. »

 

Pauvre Charlie dont le Q.I. explosera celui des professeurs et qui se retrouvera encore plus seul avec des connaissances infinies qu'il ne pourra pas partager.

 

« Lorsque je serai devenu aussi intelligent que le dit le Pr Nemur, avec un Q.I. qui sera plus du double du Q.I. 70 qui est le mien, peut-être qu'alors les gens m'aimeront et seront mes amis. »

 

Pauvre Charlie qui comprendra que son processus suivra le même chemin que celui d'Algernon et contrairement à son amie la souris, devra gérer sa propre régression avec une connaissance qui rapidement se délitera.

 

« Ce qui est étrange dans l'acquisition du savoir, c'est que plus j'avance, plus je me rends compte que je ne savais même pas que ce que je ne savais pas existait. »

 

Pauvre Charlie qui découvre la misère morale humaine qui se moque des pauvres d'esprit.

 

« Comme c'est étrange que des gens qui ont des sentiments et une sensibilité normaux, qui ne songeraient pas à se moquer d'un malheureux né sans bras, sans jambes ou aveugle, n'aient aucun scrupule à tourner en ridicule un autre malheureux né avec une faible intelligence. »

 

Pauvre Charlie qui sait et qui ne peut plus rien y faire sauf avoir une petite pensée pour demander à ceux qui restent de mettre quelques fleurs sur la tombe d'Algernon.

 

J'ai adoré. Une montée en puissance rapide, une descente encore plus vertigineuse. La conscience que la science joue parfois son âme sans se rendre compte des dégâts qu'elle peut occasionner. La réalité des jeunes attardés qui parfois vivent des traumatismes familiaux qu'on n'imagine même pas. L'importance de l'amitié, d'une société solidaire pour tous et l'ineptie d'imaginer que l'intelligence ne se calcule que par un Q.I.

 

Très bien écrit, très finement relaté tout au long de l'expérience via les comptes rendus de Charlie. Un nouveau coup de cœur, ça fait déjà beaucoup pour cette année :-p

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13 octobre 2017 5 13 /10 /octobre /2017 10:21

 

Wouah, j'en ai froid dans le dos et ça n'a rien à voir avec la grisaille du ciel.

Déjà la préface interpelle par sa force, sa réalité, sa surprenante projection tellement d'actualité.

Et le roman commence et on ne peut plus s'en détacher. On est complètement absorbé par ce conte noir qui décrit au plus près ce que doucement on vit maintenant…

Classiques de plus en plus concis, réduits à leur plus simple expression, transformés en BD pour la culture de masse.

Infos de plus en plus lapidaires, concentrés de peur et d'anxiété pour assommer le bon peuple.

Bling-bling à vaux l'eau, pour étourdir, éblouir et endormir.

Sports à toutes heures, sports partout, tout le temps, pour anesthésier une population béate.

Publicités colorées et chantées, chaque âge son créneau, pour l'illusion de l'immortalité.

Jeux de lettres, jeux de chiffres, jeux de savoir, pour créer l'illusion d'une culture populaire.

Bruits et mouvements, alertes et nouveautés, un monde qui se vide de sa substance, un monde sans humanité.

Le tout-numérique, l'éducation au plus bas, la culture négligée, la socialisation réduite aux réseaux sociaux et aux oreilles collées aux gsm, alerte, alerte, il est temps de changer de cap !

 

« Une tornade de sons jaillissait des murs. La musique le bombardait avec une telle violence qu'il en avait les tendons qui se décollaient presque des os ; il sentait sa mâchoire vibrer, ses yeux trépider dans sa tête. Il était comme commotionné. A la fin, il avait l'impression d'avoir été jeté du haut d'une falaise, emporté dans une centrifugeuse puis recraché dans une cascade qui tombait interminablement dans un vide interminable sans jamais… toucher… tout à fait… le fond… et on tombait si vite qu'on ne touchait pas non plus les côtés… qu'on ne parvenait jamais… à toucher… vraiment… quoi que ce soit. »

 

« Condensés de condensés. Condensés de condensés de condensés. La politique ? Une colonne, deux phrases, un gros titre ! Et tout se volatilise ! La tête finit par vous tourner à un tel rythme sous le matraquage des éditeurs, diffuseurs, présentateurs, que la force centrifuge fait s'envoler toute pensée inutile, donc toute perte de temps ! »

 

« Organisez et organisez et super-organisez de super-super-sports. Encore plus de dessins humoristiques. Plus d'images. L'esprit absorbe de moins en moins. Impatience. Autoroutes débordantes de foules qui vont quelque part, on ne sait où, nulle part. L'exode au volant. Les villes se transforment en motels, les gens en marées de nomades commandées par la lune, couchant ce soir dans la chambre ou vous dormiez à midi et moi la veille. »

 

« On doit tous être pareil. Nous ne naissons pas libres et égaux, comme le proclame la Constitution, on nous rend égaux. Chaque homme doit être l'image de l'autre, comme ça tout le monde est content ; plus de montagnes pour les intimider, leur donner un point de comparaison. Conclusion ! Un livre est un fusil chargé dans la maison d'à côté. Brûlons-le. Déchargeons l'arme. Battons en brèche l'esprit humain. »

 

Les hommes politiques ne sont que ce que nous voulons qu'ils soient et c'est bien là le pire. Nous voulons du bonheur, sans savoir ce qu'est le bonheur et eux, vont nous le dispenser en nous isolant dans notre petite bulle numérique agrémentée de quelques vacances bien organisées, de stupides télé-réalités, le tout au son de publicités bien rythmées et de soirées sportives bien arrosées…

Wouah, j'en ai froid dans le dos car c'est super bien écrit, c'est poétique et tellement réaliste.

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28 juin 2017 3 28 /06 /juin /2017 10:32

 

Un roman de fiction tellement proche de nous, on y est là : surpopulation, pollution, gaspillage, surconsommation, guerre, haine des religions, haine par les religions, et j'en passe.

Un roman de fiction donc qui offre une possibilité d'avenir pour un groupe restreint, bien choisi…

Mais est-il possible de vraiment bien choisir, est-il possible de supprimer la haine, la jalousie, la vengeance du cœur des hommes ? C'est une question que je me suis posée il y a très longtemps et clairement ma réponse est la même que celle de l'auteur, à savoir que l'humanité, la société, n'évolue pas, elle ne fait que répéter, cycliquement, les erreurs du passé et c'est d'un triste...

 

« - Qu'est-ce que je peux faire pour passer de 75 % à 76 %?

- Impressionne-moi. Surprends-moi toujours. Je peux tout pardonner sauf une chose : l'ennui. »

 

« Le choix de l'humanité dans le futur lointain sera de vivre soit comme des rats soit comme des fourmis. »

 

Une plume rythmée, colorée qui vole au fil des étoiles et qui, avec beaucoup d'humour et de simplicité, nous enchaîne dans le cycle infernal de la reproduction des idées, de la meilleur à la pire, de la plus utopiste à la plus destructrice. Une fin magistrale en immense clin d’œil ;-)

Un auteur que je viens de découvrir même si j'en avais beaucoup entendu parler, un auteur que je ne vais pas oublier de sitôt !

 

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4 mai 2017 4 04 /05 /mai /2017 21:07

 

Un tout grand merci à Babelio et aux éditions Armada pour ce roman reçu dans la cadre de la dernière Masse Critique.

Bof, bof et bof, et c'est déjà beaucoup…

Un bon script de film, peut-être, avec quelques actions bien violentes qui durent et meublent…

Pour le fond, rien de neuf sous le soleil si ce n'est la mièvrerie du super soldat qui choque un tantinet. Entre des bagarres mortelles à tous les coups, le voilà qui récite à chaque fois les mêmes mantras pour se remettre sur la bonne voie, « Petit Bambou » est dans sa tête ;-)

Pour la forme, ce n'est pas de la littérature jeunesse même si j'y ai pensé un moment et c'est très péjoratif pour les jeunes. Plume minimaliste, sans aucune poésie ni recherche si ce n'est pour quelques termes médicaux assez précis et réactions chimiques bien particulières qui là, sont assénés et répétés tout au long du récit.

De la SF de pacotille qui peut éblouir les amateurs de belles couvertures et encore.

 

« Car la pire des morts se nomme Trahison, tandis que le sacrifice inspire le plus grand des respects. »

 

On est quand même ici à des années lumières d'un Barjavel, d'un Bottero ou d'un Bordage et je ne parle que des auteurs français de SF :-p

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5 février 2017 7 05 /02 /février /2017 16:19

 

Une lecture complexe qui pourtant se lit d'une traite.

Une perspective futuriste qui fait frémir tant son côté fiction n'est pas si loin de notre réalité.

Un thriller historique qui commence au Ier siècle de notre ère, en Judée, et nous promène du bassin méditerranéen aux confins de la Chine impériale ; de Jésus au très Saint Père en passant par Gengis Khan.

Une analyse approfondie de notre monde présent où le libéralisme à tous vents et le matérialisme exacerbé ont creusé un fossé de plus en plus grand entre une poignée de personnes très très riches et une masse populaire, de plus en plus pauvre, de plus en plus précaire.

Une hypothèse des plus sensées mais des plus inhumaines pour circonvenir une épidémie dans un monde surpeuplé ; solution déjà en voie d'acceptation d'une certaine façon ; quelle horreur !

Une approche de la Vérité de Dieu qui nous présente deux faces, une rigide d'égoïsme glacé, l'autre chaleureuse d'amour partagé, deux visages aux finalités opposées.

Un conte incessamment répété sous sa forme première, dans sa logique scientifique, dans sa version accusatrice.

Une Éthique morale enfin qui seule peut mener à l'espoir, qui est la porte de la « revivance ».

Une plume riche et colorée qui bouscule le lecteur et l'oblige à mener une réflexion sur le sens de la vie.

 

« Les gosses hallucinés des années 1990, soudés six heures par jour à leurs consoles vidéo, accueillirent les cocons, vingt ans après, comme une évolution naturelle : ils n'étaient, somme toute, que la concrétisation d'un vieux rêve, l'immersion totale dans un monde virtuel, hors d'atteinte des vicissitudes du réel. »

 

« Les dix mille sondés du Panel ne réclamaient pas justice : ils voulaient un coupable. Désigner un coupable était la règle d'or de la gestion des crises. Réfléchir était facultatif et ne venait en tout état de cause qu'ensuite. Un bon coupable, convenablement diabolisé, dispensait même de chercher les véritables causes d'un problème. »

 

« Seule la cathédrale de pierre résiste au temps. Celle de bois est vouée à disparaître. Elle n'en est pas moins noble. Donner de l'esprit à la matière : n'est-ce pas une justification suffisante ? »

 

Alors, soyons vigilant, soyons bien conscient que :

« Le Web ne relie pas, il disloque. Il ne rapproche pas, il démembre. Il n'unit pas, il isole. Le Web, c'est le contraire de la vie. »

Et si, un jour, on vous propose une société ZéroContact, pour vous protéger, pour vous préserver, alors fuyez, c'est un mensonge !

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14 juin 2016 2 14 /06 /juin /2016 14:03

Et si, seuls, les enfants pouvaient sauver la terre…

Pas par l'amour de leurs bisous ni la tendresse de leurs petits bras mais par le jeu…

Et l'armée, bien sûre, a bien compris leurs potentiels : ils sont rapides, efficaces, nés avec une manette dans les mains, stratèges avant de savoir lire et si on les arrache suffisamment jeunes à leurs familles, supra malléables. Et quand, en plus, ils sont surdoués, il n'y a pas le choix, il faut les former militairement même s'ils dorment encore avec leurs doudous.

Une lecture facile même si les simulations en 3D demandent quand même un peu d'imagination, un rythme soutenu, des personnages super attachants (sauf les grands méchants qui ne font pas de câlins aux petiots) et surtout, une fin inattendue (sauf pour ceux qui ont vu le film ou qui ont lu la fin du livre avant de commencer…).

Pas de la grande littérature, pas de la SF explosive, mais j'ai bien aimé :-)

« C'est pour ça que je suis né, non ? Ma vie n'a aucun sens si je n'y vais pas. »

« Les individus sont tous des outils, que d'autres utilisent pour permettre à la race de survivre. »

« Si un type ne peut pas te raconter son histoire, tu n'auras jamais la certitude qu'il ne cherche pas à te tuer. »

« Mais après des années passées à voir ces gosses voler, le football me fait un peu l'effet d'un combat de limaces. »

« Je leur ai volé leur avenir ; tout ce que je peux faire, c'est m'acquitter d'une partie de ma dette en découvrant ce que leur passé peut m'apprendre. »

Un roman que je place pour l'item « Un livre dont le narrateur est un enfant » pour le challenge multi-défis 2016.

Et maintenant, j'ai vraiment envie de commander les trois tomes suivants :-p

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2 juin 2015 2 02 /06 /juin /2015 20:23

Et le troisième tome est celui des explications… On comprend enfin ce que l'on soupçonnait, on met des mots corrects sur des concepts aux noms farfelus, on entre dans le vif du personnage principal qui lui aussi se cherche…

Toujours dans le cadre d'une situation socio-politique difficile qu'il puise dans notre histoire moderne et qu'il maîtrise de bout en bout, l'auteur nous entraîne dans une aventure qui finalement ne concerne que la survie future de notre plombière géniale. Plombière qui s'humanise, qui se découvre au fil de ses propres morts et qui défie son créateur à l'échelle de l'univers.

« Tu t'attendais à ça, Saryll ? »…

Et je ne me lasse pas de vous Monsieur Ayerdhal, votre univers, même s'il est plus politique que mes lectures habituelles comble mon besoin d'aventures et de connaissances humaines.

Pour les 3 S, je crois finalement qu'ils ne sont pas vraiment indispensables pour faire d'une histoire un bon roman, il suffit d'un personnage surprenant et attachant et là, pour le coup, Elyia remplit bien son rôle.

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