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28 avril 2018 6 28 /04 /avril /2018 15:25


Pas du tout mon genre de lecture…
C'est un roman sans en être un, il raconte une histoire truffée de pensées à méditer.
Un livre de philosophie pour tous, car oui, on peut tous y puiser une ressource perdue, oubliée ou jamais comprise ou apprise.
Un livre à lire, pas pour son côté littéraire ni même pour l'histoire car c'est quand même un peu court une semaine pour modifier son soi profond ;-)
Un livre à relire, pour s'imprégner de certains faits qu'il est bon de connaître pour pouvoir évoluer.
Je m'en sors grandie d'une possibilité de mieux accepter certaines choses de la vie et c'est bien !
La limite de ce genre de romans est bien sûr l'impossibilité réelle de mettre en pratique tous les préceptes donnés qui ne tiennent pas vraiment compte des incontournables de la vie et c'est moins bien !
Néanmoins, ça ne peut clairement pas faire de mal de s'imprégner d'un minimum de philosophie sociale :-)

« Lire une carte, c'est possible quand on a des points de repère, sinon c'est aussi inutile qu'un téléphone portable dans une zone où l'on ne capte pas. »

« Si l'on croit que le monde est dangereux, on va effectivement porter son attention sur tous les dangers réels ou potentiels, et on aura de plus en plus le sentiment de vivre dans un monde dangereux. »

« Une photo réussie est plus parlante qu'un long discours. »

« Si vous ne renoncez à rien, vous vous abstenez de choisir.  Et quand on s'abstient de choisir, on s'abstient de vivre la vie que l'on voudrait. »

« Le plus grand mensonge des parents à leurs enfants ne porte pas sur l'existence du père Noël mais sur la promesse tacite que ses cadeaux les rendront heureux. »

« Même si vous êtes le dernier des subalternes sur votre lieu de travail, c'est vous qui êtes le directeur de votre vie.  C'est vous qui êtes aux commandes.  Vous êtes le maître de votre destin. »

Merci Olivier pour cette découverte qui m'a fait réfléchir!  
Et comme par hasard, sur le minuscule étal de livres du Match, je  trouve un autre roman de cet auteur que je ne connaissais pas et qui franchement ne m'aurait jamais branché si tu n'avais pas pensé à me l'offrir.  J'ai donc acheté « Le philosophe qui n'était pas sage » pour grandir encore un peu :-)

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26 avril 2018 4 26 /04 /avril /2018 14:32

 

Le meilleur de la série même si on est loin des reines du genre.

Ici, l'histoire commence de suite, rien de plat ni de mièvre, du mouvement et des coups de gueules et ça change le rythme !

Même l'écriture est plus riche dans ce tome qui n'est pas juste une succession de « Je t'aime, moi aussi » et pourtant, il y en a, roman rouge oblige ;-)

En vérité, il se lit très bien, l'humour est ici bien présent, je peux juste déplorer la pauvreté du fond historique qui se résume à la puissance des clans écossais et à l'étincelle qui peut mettre le feu aux poudres.

Une petite critique pour une auteure qui a encore du chemin à faire pour faire partie de mes coups de cœur.

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25 avril 2018 3 25 /04 /avril /2018 14:24

 

Comme pour les deux premiers tomes, c'est la fin mouvementée et les personnages qui sauvent le roman, trop peu pour en faire une reine du genre. Je parle de l'auteure bien sûre qui semble pourtant avoir la cote sur les listes du New York Times et du USA Today qui manifestement manquent de références !

Et si cette fois, j'ai un peu ri, j'ai surtout beaucoup soupiré à cause des répétitions et du côté tout à fait mièvre de cet opus !

Ce roman est « digne » de la collection Harlequin et ce n'est pas un compliment...

On n'y compte plus les « je t'aime », « je ne t'aime plus », « je re-t'aime », « moi non plus », « je suis une vraie femme », « tu es un mufle sans cœur »,…, épuisant !

Et si le fond part du constat que les clans sont une entité super importante en Ecosse et qu'un rien peu y déclencher une guerre, ce n'est clairement pas suffisant pour en faire un roman, même un roman rouge ;-)

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25 avril 2018 3 25 /04 /avril /2018 13:56

 

Comme prévu, je continue la saga même si l'auteure est loin d'être une des meilleures du genre, du moins de mon point de vue ;-)

Après le chef de clan qui tombe fou amoureux d'une anglaise, le choc, voilà un des frères qui s'éprend de la seule fille de l'ennemi juré du clan, la paix relative risque donc d'être de courte durée. Ainsi, en une phrase, je résume l'histoire, c'est donc un peu court…

Et si l'humour pouvait sauver le fond, ce serait parfait… Et bien, pas vraiment, car si humour il y a bien, il est tellement dilué que cela en devient frustrant car l'auteure est réputée pour cela !

Ce qui sauve l'opus reste les personnages qui sont attachants même s'ils se répètent souvent et c'est là encore un point qui n'améliore pas ma critique :-p

Enfin, comme pour le premier tome, la fin mouvementée sauve le début un peu mièvre et plat.

 

« La conversation qui venait d'avoir lieu était si étrange que l'idée d'un cocher de Londres converti en paysan écossais au service de deux aristocrates en exil lui parut aussi sensée qu'une autre. »

 

Il fait gris, ça se lit et comme j'ai la série complète, je me plonge dans la suite juste par curiosité ;-)

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20 avril 2018 5 20 /04 /avril /2018 16:07

 

Un petit livre rouge entre quelques romans 'sérieux', juste de la détente ;-)

Pas mal, une auteure que je ne connaissais pas, un thème que j'adore, les highlanders et leur fichu caractère :-)

Bon, autant être franche de suite, le début est assez plat et a beaucoup de mal à démarrer… Faut donc s'accrocher car les personnages sont intéressants malgré tout !

Et j'ai bien fait, à part quelques répétitions tout à fait inutiles, l'histoire finit par être assez addictive et prenante au point que je l'ai fini très rapidement afin de lire le second opus de la série pour en savoir plus sur l'avenir des différents protagonistes :-)

Pas du tout du niveau d'une Julie Garwood, l'humour tarde à venir et ne m'a pas fait éclater de rire dans un train et pourtant, il y a du potentiel que j'espère découvrir dans les tomes suivants.

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18 avril 2018 3 18 /04 /avril /2018 15:31

 

Magnifique…

Il n'y a pas de mots pour décrire un amour aussi grand, un amour aussi fort, un amour aussi fou.

Une chanson, un poème, une danse folle, tout est là dans ce court récit si amusant, si poignant.

L'imaginaire farfelu pour rire de la vie, la fête magique pour faire pétiller les yeux, l'alcool à flot pour oublier le monde, les milliers d'excuses colorées et hilarantes pour rester dans une bulle protégée de folie partagée.

Et les mots chantent et dansent au rythme des extravagances, le tout accompagné de la voix envoûtante de Nina Simone dans son interprétation de Mr Bojangles. Et l'on saute, de plus en plus haut, et l'on rit, de plus en plus fort, et l'on pleure, des larmes de joie, des larmes d'amour.

Magnifique…

Il n'y a définitivement pas de mots pour transmettre les émotions puissantes qui nous transportent page après page.

Et au final, c'est le cœur lourd et les yeux rougis que l'on referme le roman. Et puis le sourire revient, le cœur se gonfle de joie et les yeux brillent d'avoir un temps partager un amour aussi fulgurant.

 

« Quand la réalité est banale et triste, inventez-moi une belle histoire, vous mentez si bien, ce serait dommage de nous en priver. »

 

« Pour les serviteurs, le Seigneur, avec un sens aigu des convenances, a inventé les escaliers, et pour nous il a inventé l'ascenseur, il faut veiller à ne pas tout mélanger. »

 

« En avançant, nous allions retrouver notre vie d'avant, tout en la laissant derrière nous, c'était pas facile à imaginer. »

 

Chapeau Mr Bourdeaut, une plume vivante qui rime tout du long, une histoire digne de Roméo et Juliette, un auteur à suivre tout simplement !

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17 avril 2018 2 17 /04 /avril /2018 15:41

 

Wouah, les biographies, c'est clairement pas ma tasse de thé, mais là, chapeau !

Sur les pas de Daphné du Maurier sous la plume de Tatiana de Rosnay, une aventure magnifique qui se lit comme un roman.

Difficile du coup d'écrire une critique qui a du sens et qui montre aux lecteurs l'émotion qui jaillit à chaque page.

L'auteure, de sa plume poétique et vivante, nous fait réellement vivre la vie de Daphné du Maurier. De sa petite enfance à sa mort, on ne s'ennuie pas tant les références sont nombreuses sur cette Grande Dame de la littérature anglaise qui ne laisse personne indifférent.

Que de recherches, que de voyages, pour retrouver les recherches et les voyages qui ont tellement nourri l'auteure de Rebecca. Quelle empathie envoûtante que celle qui plonge sa plume déjà bien reconnue dans celle d'une autre toute aussi honorée.

Et voir se déclencher sous nos yeux l'amorce d'un roman, le tilt de départ d'une nouvelle aventure, c'est plonger dans le quotidien d'une femme, enfant gâtée, enfant géniale, jeune femme libérée, épouse aimante et néanmoins volage, mère plutôt indifférente, grand-mère attendrie qui vit dans un monde particulier où l'imaginaire garde la place belle face à une réalité parfois effrayante.

L'angoisse de l'absence d'idées, la folle recherche d'indices, l'esprit toujours ouvert au déclic possible, c'est le quotidien d'une auteure qui déborde d'émotions et d'images.

L'écriture est une maîtresse exigeante, qui puise dans les souvenirs, dans les rencontres et dans le cas de Daphné, dans les maisons qui l'enchantent et lui ouvrent un monde magique, décalé, sombre et rempli de beauté.

 

« La magie des livres est une drogue, un sortilège, une échappatoire, aussi puissante, aussi envoûtante que le Pays Imaginaire de Peter Pan. Pendant que ses sœurs mènent leur vie (thés dansants pour Angela, tennis et cricket pour Jeanne), que Muriel règne sur Cannon hall en maîtresse de maison exemplaire, que Gerald fait palpiter ses admirateurs sur les planches, Daphné lit. »

 

« Écrire, « Rêver-vrai ». S'échapper dans son monde à elle, son propre Pays Imaginaire. Peter Pan lui tend la main. Kiki l'encourage. Un crayon. Le silence. La table de sa chambre, au deuxième étage. La vue sur le Heath. La porte fermée. Commencer par la date. »

 

« Dans ce roman futuriste aux accents alarmistes, Daphné force le trait, campe une Angleterre qui n'a jamais su s'intégrer à l'Europe, les prix explosent, le gouvernement est à ce point incompétent qu'il doit s'allier aux États-Unis pour former un nouveau pays, l' »USUK », dont l'allitération phonétique ne laisse aucun doute, you suck en anglais signifiant : « Tu es nul à chier. » »

 

« Impossible d'emprisonner un rêveur, il sait franchir les murs, déverrouiller les portes, chasser le poids des années. Le rêveur a tous les droits, le rêveur est livre, Kiki le lui avait soufflé. »

 

J'ai adoré, un vrai coup de cœur !

Maintenant que je connais la genèse de tous ses livres, j'ai juste envie de me plonger dedans.

Et bien sûr, je vais commencer par Rebecca, pas la vieille édition qui manifestement a été amputée d'une quarantaine de pages par la traductrice française de l'époque, la toute nouvelle qui est sortie il n'y a pas longtemps ;-)

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13 avril 2018 5 13 /04 /avril /2018 15:36

 

Devenir grand-mère, c'est aussi se replonger dans la lecture éveil pour les petits.

Pour ma petite-fille, j'ai commencé la collection P'Tit Loup qui a plusieurs atouts...

Un format facile à prendre en mains, même pour des petites menottes ; une couverture toute tendre, toute douce qui invite à la caresse ; des couleurs éclatantes qui distillent l'énergie et la joie et enfin, des pages bien plastifiées qui ne craignent pas un nettoyage après un passage de petits doigts collants ;-)

A chaque volume, un thème bien défini, ni trop long, ni trop court. Des petites phrases bien rythmées, un vocabulaire usuel riche et varié, des illustrations bien détaillées qui peuvent devenir un jeu de trouvailles et toujours un bon conseil en conclusion.

Et voilà une leçon difficile même pour les plus grands…

Partager, c'est beau, et pourtant, pas vraiment inné ! Alors, il faut apprendre à l'enfant que partager ne signifie pas donner, que le jouet sera toujours son jouet et que le jeu ensemble peut apporter beaucoup de joie et de plaisir.

Tout petit, l'enfant est sensible aux objets qui l'entourent et tente de se les approprier, et c'est normal.

L'interaction avec l'enfant sera donc importante dès le plus jeune âge. Ainsi en partageant avec lui dès qu'il maîtrise les mots on peut, en douceur, lui montrer en s'amusant que le partage crée des liens, renforce la communication et fait grandir :-)

Un petit opus, toujours aussi joliment illustré, que je prendrai plaisir à lire avec notre petite Élise pour la préparer doucement à partager ses jouets avec son petit cousin qui arrivera bientôt maintenant :-)

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13 avril 2018 5 13 /04 /avril /2018 10:33

 

Et je continue sur ma lancée avec ce premier roman de l'auteure publié en France et qui a reçu le « Parker Romantic Novel of the Year Award » en 2001.

Trois jeunes femmes à un tournant de leur vie ; la première, heureuse en couple, se désespère de ne pouvoir avoir un bébé ; la deuxième, forte et indépendante, tombe follement amoureuse d'un abruti ; la troisième, mère divorcée avec trois adolescents rêve du grand amour sans se rendre compte qu'il est juste là, à portée de main.

Une fois encore l'auteure va aborder des sujets aussi divers que la fidélité, l'éducation, la boulimie, la violence conjugale, la jalousie, le divorce, l'engagement, la stérilité, l'amitié et l'amour.

Une écriture fluide et poétique qui pêche dans ce roman par de multiples répétitions tout à fait inutiles sauf à considérer peut-être qu'il s'agit d'un des premiers best-sellers de l'auteure. Et je n'aime toujours pas les répétitions même quand elles sont bien écrites :-p

Par contre, j'ai adoré les références multiples, que l'on retrouve par ailleurs dans tous ces romans, sur l'Irlande et ses coutumes ancestrales, sur l'Irlande et ses paysages magnifiques, sur l'Irlande et ses secrets féeriques. On sent un amour profond de l'auteure pour son pays et pour ses racines même si souvent elle nous en décrit le côté sombre et peu glorieux. Côté qui justifie souvent les problèmes de vie de ses différents personnages.

 

« Le sentiment de culpabilité d'Emma ressemblait à la description du mécanisme cardiaque telle qu'on peut la découvrir dans les livres de médecine : un gros muscle aux contractions involontaires. »

 

Un bon roman, agréable à lire, mais clairement pas le meilleur de l'auteure !

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13 avril 2018 5 13 /04 /avril /2018 09:03

 

Un petit plaisir à savourer douillettement installée avec une tasse de thé à portée de main :-)

J'aime beaucoup cette auteure qui à travers ses personnages féminins profondément attachants aborde les petites et grandes misères de la vie courante.

Ce roman nous parle intiment, trois générations de femmes vont se trouver et s'entraider pour mieux rebondir et recommencer à vivre avec le sourire.

Ainsi, comment maintenir son couple à flot quand la ménopause s'installe, comment envisager l'avenir quand le chômage survient après cinquante ans, comment survivre quand le conjoint d'une vie disparaît, comment accepter l'amour quand l'exemple des parents est un enfer, comment montrer à ses enfants qu'on les aime quand ils se détachent pour un avenir parfois illusoire, comment accepter d'être une enfant abandonnée à la naissance,…

Chacune de nous porte ses soucis, ils sont tous différents et pourtant, parfois, il suffit d'une rencontre pour remettre les choses bien en place et repartir d'un bon pied. Il n'est pas toujours facile de se rendre compte que l'enfance laisse une empreinte dans nos esprits, dans nos cœurs et dans nos corps qui reste en nous tout au long de la vie et qu'il faut comprendre et accepter pour aller de l'avant.

D'une belle plume, fluide et poétique, l'auteure nous fait rire et pleurer tout en douceur ; elle nous fait réfléchir aussi, juste en nous montrant des situations qui loin d'être uniques se confondent à celles que l'on doit surmonter aussi.

 

« Et bam ! Elle y était. Quarante-neuf ans. Voilà qu'elle fuyait de partout : calcium, collagène, œstrogènes, rien de tout cela ne voulait plus rester dans son corps. Bientôt, elle ressemblerait à une cosse sèche et, si elle restait assez longtemps sans bouger, on finirait par l'empailler et l'exposer dans un musée comme une momie. »

 

Un tout bon Cathy Kelly et ce qui ne gâche rien, la couverture du roman est magnifique ;-)

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