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7 mars 2023 2 07 /03 /mars /2023 14:17

 

J’ai bien aimé :-)

 

Ou il est toujours question de mariage et celui-ci sera pour le moins différent car de l’avis des parents personne n’en a tenu compte, faut dire qu’ils n’ont pas été mis au courant :-p

 

D’un côté un fils cadet renié par son père et qui va réussir en investissant son argent, son temps et son énergie dans un théâtre et de l’autre, une jeune fille trop sage qui semble être la personne parfaite pour faire venir le beau monde dans ledit théâtre qui traîne une réputation sulfureuse. Si la rencontre ne provoque pas d’étincelles, juste celle d’une coopération libératrice pour les deux protagonistes, la cohabitation va vite créer quelques quiproquos amusants.

 

Si le premier opus m’a bien fait rire et le deuxième m’a paru trop sérieux, ce troisième essai est clairement plus en finesse dans son analyse des travers de cette belle société qui nous fait toujours un peu rêver. Une écriture bien documentée sur le monde du théâtre et ses liens très particuliers avec la haute société, un rythme soutenu par des dialogues vifs, finement piquants et plein d’humour et des personnages particulièrement attachants, une belle distraction donc.

 

« Mon théâtre deviendra le lieu idéal pour fréquenter les cercles à la mode. Dieu sait que ces gens essayent désespérément de paraître plus intelligents qu’ils ne le sont en réalité. »

 

« Je ne pensais pas qu’il soit possible pour un homme de se rendre compte que sa femme a raison et de l’admettre sans détour. »

 

La lecture qu’il ma fallait pour me libérer des ombres putrides de la peste noire ;-)

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3 mars 2023 5 03 /03 /mars /2023 16:06

 

J’ai adoré !

 

Un second volume qui a plus de peps que le premier, l’usurpateur est toujours là, le légitime aussi et les événements s’enchaînent au rythme des épisodes récurrents de la peste noire. Il ne faut plus présenter les protagonistes et l’Histoire est alors juste un roman où une héroïne de fiction fait le buzz ;-)

 

Le rat noir reste présent tout du long et son museau qui pointe régulièrement son nez anime cette période bien sombre de l’histoire de France où les prétendants au royaume sont clairement trop nombreux, où Charles de Navarre et le Prince Noir jouent un rôle dangereux et où le peuple n’est qu’une broutille pour les grands qui s’invectivent allègrement. Les têtes tombent, les batailles sont sanglantes, le peuple meurt et déjà l’ombre d’une révolution s’amorce. Tout cela pour un pseudo roi de pacotille qui n’a vécu que par sa légende.

 

Un roman instructif et une toute belle histoire d’amour qui défie la maladie et le temps :-)

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27 février 2023 1 27 /02 /février /2023 14:37

 

Une lecture instructive ;-)

 

Une période historique pour le moins palpitante avec de nombreux cousins, tous déjà titrés et en possession d’un royaume, à la quête de la couronne de France. Quête qui se renouvelle à chaque décès royal et se manifeste par des batailles sanglantes, des complots incessants, des alliances très volatiles et beaucoup de morts inutiles. On ajoute à cela une famine récurrente due à des hivers précoces et rigoureux auquel on ajoute une épidémie de peste foudroyante et récidivante et voilà une toile de fond particulièrement dramatique pour mettre en scène une légende, la survie du Roi Jean le Posthume, seul héritier en ligne directe de Louis X et Clémence de Hongrie.

 

Une plume détaillée et surtout bien documentée qui pêche un peu par des descriptions assez glauques et surtout répétitives en ce qui concerne les symptômes et l’évolution des personnes atteints de la peste. J’imagine que l’auteur a voulu montrer par là que la peste va où elle veut et que les places les mieux protégées ne sont pas l’abri de son véhicule privilégié, le gros rat noir. Les personnages historiques sont très fidèlement représentés ainsi que les us et coutumes de la cour et de la paysannerie du XIVème siècle au royaume de France et de Navarre. Les personnages fictifs sont eux très attachants et s’intègrent parfaitement à ce récit d’une conjuration en vue de remettre sur le trône de France le véritable ayant-droit.

 

« Cette aversion spontanée qu’ils éprouvaient l’un pour l’autre depuis longtemps s’était, tout à coup, transformée en haine. Le feu ne cohabite pas avec la glace ; tous deux étaient constitués d’éléments qui se repoussaient, qui se détruisaient. »

 

« Son âme ? Elle restait un mystère, une forme de l’univers que les Anciens avaient parfaitement analysée : elle ne mourait pas, elle allait de corps en corps, s’usant aux événements de l’Histoire, se polissant comme un galet dans les torrents, se perfectionnant dans la sagesse. »

 

« Nous étions cousins par naissance ; nous fûmes sur le point d’être beaux-frère. Mais son père ayant épousé ma sœur, je suis devenu son oncle, et voilà qu’à présent je vais être son gendre ! » (Charles le Mauvais de Navarre à Jean II de France)

 

Un roman de cape et d’épée plein de rebondissements avec en prime une toute belle histoire d’amour qui je l’espère verra son dénouement dans le tome suivant :-)

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24 février 2023 5 24 /02 /février /2023 16:04

 

Brumeux et palpitant !

 

Un roman du XIVème siècle, un chef d’œuvre de la renaissance italienne, une histoire d’amour énigmatique, un condensé de la pensée humaniste, un texte qui pourtant reste incompréhensible à nos pauvres yeux égarés malgré nos connaissances en cryptanalyse : ‘Le Songe de Poliphile’, le nœud de cette aventure dépaysante.

 

Princeton, université américaine riche d’un passé parfois rocambolesque, est le lieu où nos héros vont vivre une année riche en rebondissements macabres liés à la thèse de l’un d’eux sur ‘Le Songe de Poliphile’, livre diabolique qui accapare le corps et l’esprit de celui qui s’y attache.

 

Si le début est parfois confus, on plonge sans le vouloir vraiment dans l’engrenage de ce jeu d’énigmes pour le moins passionnant qui se rapproche au plus près d’un escape game dangereux. Tout en restant ancré dans le monde réel, l’auteur nous montre aussi à quel point un travail de recherche peut faire basculer une personne sage dans la folie meurtrière, une personne sensée dans le dénigrement qui détruit tout, une personne bienveillante dans une protection pour le moins explosive.

 

Un style assez particulier qui accroche l’attention, un fond super bien documenté, un rythme qui ne faiblit pas, une fin qui ouvre des possibilités et du coup, c’est assez génial.

 

« L’espérance, qui n’est sortie de la boîte de Pandore qu’après que tous les maux s’en furent échappés, est la dernière et la meilleure de toutes les choses. Sans elle, il ne reste que le temps. Et le temps exerce une force centrifuge qui nous repousse toujours plus loin, jusqu’à ce que nous basculions dans l’oubli. »

 

« L’exquise futilité des tâches impossibles, voilà l’opium des perfectionnistes. »

 

Une lecture qui nous rappelle où mène l’obscurantisme, une lecture qui porte l’espérance ;-)

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23 février 2023 4 23 /02 /février /2023 15:26

 

Mon préféré du coup :-)

 

Le mariage, le plus beau jour de sa vie sauf que Milly a oublié qu’il y a dix ans, elle a déjà épousé quelqu’un, juste une bonne action, juste pour faire plaisir, elle a juste oublié. Et là, tout s’enchaîne et rien ne va plus. Plus de belle robe, plus d’invités, plus de cérémonie, juste un cœur brisé, une âme en peine qui a encore du mal à comprendre pourquoi elle n’est pas déjà divorcée car c’était le deal.

 

L’auteure nous plonge ici dans les différentes variations de l’amour et du mariage et franchement, ce n’est pas mal du tout. Une analyse plutôt réaliste des sentiments au travers les rêves, les mensonges, les faux-semblants et les arrangements d’une vie de couple pour les deux membres de cette entité si particulière et si typiquement humaine.

 

Une lecture amusante qui interpelle, j’ai bien aimé :-)

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23 février 2023 4 23 /02 /février /2023 14:09

 

Distrayant !

 

Trouver un enterrement où le veuf éploré est riche, c’est déjà pas simple ; avoir un ami qui travaille aux pompes funèbres, ça aide. S’intégrer aux proches en s’inventant des liens avec la décédée, faut oser et surtout être fine psychologue. Jouer si bien la comédie que le veuf ébloui entre ses larmes veut lier connaissance, chapeau ! Et quand le grand jeu est bien commencé, reste plus qu’à trouver une raison pour avoir une Golden Card et vider à la limite du raisonnable le compte du mari tout mortifié de sa propre naïveté, c’est quand même tirer par le cheveux…

 

Une lecture amusante rythmée par des personnages plutôt sympathiques et des situations multiples assez rocambolesques. Pas d’effets de style ni beaucoup d’humour, juste une petite distraction qui sera vite oubliée ;-)

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19 février 2023 7 19 /02 /février /2023 08:54

«Des vacances inoubliables» de Madeleine Wickam

Pas trop mal finalement ;-)

 

Deux couples en détresse invités en même temps dans une villa perdue en Espagne pour des vacances nécessaires pour différentes raisons. Deux couples qui ne se connaissent pas ou presque ; qui n’ont aucune affinité ou presque ; qui ont néanmoins un ami commun mais est-ce bien un ‘ami’, là est toute la question. De non-dits en quiproquos, la baby-sitter junkie sauve souvent la mise avec ses plaisanteries pas toujours drôles mais qui touchent à tous les coups.

 

On est loin ici de la chick lit hilarante de l’auteure à ses débuts avec « L’accro du shopping » mais il reste un peu de sa patte qui oscille ici entre ironie, détresse et tendresse avec quand même une pointe d’humour aux détours de situations pour le moins incongrues et burlesques.

 

« Pour être franc, il faisait une telle chaleur qu’on n’avait pas vraiment envie de parler. En ce sens, le soleil était bien pratique, un peu comme la télé : quand la conversation s’épuisait, on pouvait toujours fermer les yeux, regarder en l’air et attendre de trouver l’inspiration. »

 

Ah, trier sa bibliothèque et découvrir des romans achetés il y a longtemps et jamais ouverts. Et me voilà replongée dans ma période ‘littérature de poulettes’ sans vraiment l’avoir voulu ;-)

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18 février 2023 6 18 /02 /février /2023 13:53

 

Trop nul !

 

Les princesses New-Yorkaises sont riches, égoïstes, anorexiques, grossières, mal-élevées, instables et incultes.

 

Voilà en résumé le contenu de ce roman bien vide car il ne fait référence sous forme de litanie répétitive qu’aux créateurs de mode, aux galas huppés, aux cailloux onéreux, aux jets privés, aux palaces pompeux, aux événements ‘mondains’ et aux fiancés friqués éphémères.

 

En ce qui concerne les personnages, ils sont plus creux qu’une paille et pour le style, plus plat qu’une sole limande qui se répète au fil des pages :-p

 

Bon, voilà, direction la boîte à livres fissa. Le bon côté des choses c’est que j’ai fait une place pour un vrai roman dans ma bibliothèque :-)

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16 février 2023 4 16 /02 /février /2023 15:33

 

Pas mal mais il faut s’accrocher !

 

Une histoire vraie celle d’Isaac, juif vivant à Narbone et parlant arabe, qui va accompagner en tant que traducteur une ambassade des Francs au califat des Abbassides à Bagdad. L’auteur dispose de deux faits établis, le départ de Marseille en 697 et le retour d’Isaac à Aachen en 702, le reste très documenté est lié à la situation politique très particulière de l’époque.

 

Pour rappel, l’empire romain n’existe plus qu’en Orient avec pour capital, Constantinople ; le monde arabe est partagé en deux, les Abbassides en Orient et les Omeyyades en Occident avec Cordoue comme capital de l’émirat ; les chrétiens forment deux blocs, ceux d’Orient sous la loi de l’Empereur Irène et ceux d’Occident avec le pape de Rome comme guide spirituel aidé pour sa défense de Charlemagne qui deviendra le maître incontesté de l’Occident après son couronnement en l’an 800. Une monde politiquement divisé étroitement lié à trois mouvements religieux, les chrétiens, les musulmans et les juifs qui se battent pour un lieu unique à savoir Jérusalem. Un gros sac de nœuds qui permet à l’auteur de multiplier les rebondissements pour justifier la longue durée de ce voyage épique.

 

Comme pour son précédent roman « L’Hoplite ou l’épopée des Dix-Mille » l’auteur s’est appliqué à respecter les noms des lieux et les termes administratifs tels qu’ils étaient à l’époque et cela rend la lecture assez ardue. Lecture qui n’est pas facilitée par les nombreuses notes en bas de page souvent répétitives il faut le souligner. D’un autre côté, si on fait abstraction de cette énorme difficulté, on découvre une aventure pour le moins exceptionnelle, le voyage de retour d’Isaac avec le cadeau offert par le calife à Charlemagne, un éléphant blanc. Un éléphant qui a laissé des traces dans les chroniques de l’époque, un éléphant qui a fait la joie des paysans qui l’ont aperçu, un éléphant qui était une véritable attraction à la cour de l’Empereur Charles.

 

« Il ferait de l’éléphant blanc un symbole de paix entre les Arabes et les Francs. Il dirait à Charles que l’éléphant était la parfaite allégorie de ce que tous les peuples de la terre espéraient d’un roi : que sa puissance et son invincibilité seraient contrebalancées par sa douceur et sa bonté. »

 

Une lecture très instructive qui manque de poésie et de cette légèreté d’écriture qui fait les grands romans.

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13 février 2023 1 13 /02 /février /2023 14:34

 

Passionnant :-)

 

Oui, l’aventure continue, entre Versailles et Marly, les travaux se succèdent et les embellissements continuent de fleurir dans les jardins et les deux châteaux. Désormais, le gouvernement à pris ses marques à Versailles et Marly devient la maison de famille du Roi où les règles sont moins strictes et où le protocole n’a pas lieu d’être, où les invités sont vraiment désirés et choyés et surtout enviés. Et les années passent, les défaites succèdent aux victoires trop belles, les artisans se font vieux désormais et doivent passer la main, les artistes aussi doucement disparaissent. La cour vieillit et le souverain aussi qui tente de se racheter d’une jeunesse frivole en adoptant un régime plus gris, plus bigot sous l’influence de sa nouvelle épouse Mme de Maintenon. Les dernières années sont bien tristes et pourtant, le roi malgré ses nombreux deuils et soucis de santé reste maître de la France jusqu’au bout. Un grand roi qui laisse son pays exsangue, qui a donné aux français un prestige qui perdure jusqu’à aujourd’hui.

 

Toujours aussi bien documenté, l’auteur poursuit ici l’histoire d’un roi qui a marqué son temps en rassemblant autour de lui tous les grands artisans, artistes, écrivains, philosophes, comédiens, stratèges et généraux de l’époque et c’est assez remarquable. De cette lecture, on retire que Louis était tout sauf un roi de pacotille, il avait l’œil à tout et l’a gardé jusqu’à la fin.

 

Une lecture allégée par l’histoire de la fontainière qui vieillit avec le Roi et qui garde toujours un œil attentif aux jardins issus du génie de son père et de ses amis. Une fontainière qui a le ton pour raconter quelques anecdotes truculentes qui circulaient dans les alcôves toujours bien courtisées du château de Versailles.

 

Un auteur pointilleux en ce qui concerne l’histoire, un auteur à suivre donc et je ne vais pas m’en priver car j’ai plein d’autres titres en bibliothèque ;-)

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