Clairement pas un grand « boulever sement », comme écrit dans le roman page 411… Bon, c'est juste la goutte d'eau :-p
Plus de 250 pages pour décrire la vie insipide et superficielle d'une « gentille » ancienne miss de soixante ans, c'est trop…
Attendre 250 pages pour mettre en route un pseudo thriller qui semble évoluer par à-coups au rythme des idées de l'auteure, c'est juste lourd…
Passer la 250ème page et vivre trois, ou est-ce quatre, je ne sais plus maintenant, préparation au suicide avec nettoyage du frigo, don des vêtements et distribution de l'argent et recommencer après, sans rien comme si de rien n'était, c'est un peu farfelu…
Toujours après 250 pages découvrir un squelette dans une malle qui n'a pas été ouverte depuis plus de 60 ans et trouver le dit squelette suspendu à un cintre et transportable, là, c'est un peu surréaliste…
Ce n'est pas de la chick lit même si les micros chapitres pourraient nous y faire penser, il n'y a pas assez d'humour…
Ce n'est pas un roman de gare, certains sont bien mieux écrits et se lisent bien plus vite...
Ce n'est pas un livre rouge, ça manque de personnages masculins, de passion et d'érotisme…
C'est juste un roman plat qui manque de profondeur, ben oui, il est plat ; qui manque de vie, bon d'accord, il aborde la vieillesse et le suicide ; qui manque de fond même si la forme laisse aussi à désirer.
« Leurs goûts alimentaires l'avaient impressionnée - ici, l'on mangeait du camembert, des artichauts, du caviar, des olives noires et du saumon fumé. Rien à voir avec les spaghettis en boîte, ni vraiment italiens ni vraiment américains, auxquels elle était habituée. »
« Aujourd'hui, c'est à celui qui sera le plus débraillé. Ca leur plaît, de faire négligé. A cause de ce feuilleton, là, Deux flics à Miami. Depuis qu'on a eu ça à la télé, plus personne ne se rase. Je vous jure, ce que les gens sont bêtes ! A suivre n'importe quelle mode, comme des moutons. Aucune personnalité. La prochaine fois, on aura un feuilleton sur les nudistes, et je vous promets que, deux jours après, tout le monde se promènera à poil dans la rue. »
« Être une femme active impliquait des frais. Coiffure, manucure, produits de maquillage, crèmes diverses, teinturerie, sans compter la nourriture et l'essence pour la voiture. »
Quelle déception d'une auteure dont j'attendais tellement vu le retentissant succès de son premier roman « Beignets de tomates vertes ». Roman que je n'ai pas encore lu et maintenant, je ne suis pas sûre de vouloir m'y atteler :-(