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2 mai 2023 2 02 /05 /mai /2023 14:36

 

J’ai bien ri !

 

Pas simple quand maman est anglaise et papa écossais même si l’amour est au rendez-vous. Pas simple du tout quand maman décide de rentrer à Londres avec sa petite dernière en laissant les trois garçons en Ecosse avec papa. Vraiment à s’arracher les cheveux quand maman qui a les sous a signé avec papa qui a un titre un document qui stipule que les gamins doivent épouser une anglaise avant que la petite ne convole en justes noces et ce, pour éviter la ruine du domaine. Et voilà que les fiançailles sont signées pour la petiote et l’aventure commence alors avec trois highlanders à Londres bien remontés contre les nunuches anglaises :-)

 

Une plume vive et colorée, un rythme soutenu par de nombreux quiproquos, des personnages surprenants et très attachants, de l’humour à la pelle et juste un zeste d’érotisme pour chauffer l’ambiance déjà bien bouillante vu le tempérament des turbulents écossais, j’en redemande ;-)

 

« Mon père est le chef du clan Ross. C’est le seul club qu’il se soit jamais soucié de fréquenter. Pour lui, un troupeau de Sassenachs calés dans leur fauteuil, qui débattent de leur propre importance, représente une perte de temps plus grande que de traire une chatte. »

 

Un premier opus, il ne me reste donc plus qu’à chercher les autres, je croise les doigts :-)

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1 mai 2023 1 01 /05 /mai /2023 17:26

 

Waouh !

 

Un belle claque, un coup de cœur, ça n’arrive pas si souvent que cela. Une histoire en deux temps, deux récits passionnants et le tout rudement mené au gré d’une vie malmenée par les aléas de la météo australienne qui fait peur et qui fait table rase d’un passé improbable et dramatique.

 

Une plume des plus colorée, des paysages à couper le souffle, des phénomènes atmosphériques incroyables, des situations inimaginables et pourtant, tout se passe au XXème siècle. On n’imagine pas la solitude des fermes dans l’outback australien, c’est bouleversant et effrayant. Une vie de solitude rythmée par les moutons et la recherche de l’eau, une vie rude et pourtant si riche d’une nature flamboyante et généreuse. Une vie où les protagonistes sont des durs prêts à tout pour réussir, prêts à tout pour survivre ; une vie où il faut toujours être vigilant ; une vie où la solitude est la règle mais où l’entraide est reine.

 

« Mais on éprouve un réel plaisir à affronter les éléments, ainsi que les moutons. Ils ne sont pas très différents des femmes qui assistent aux réceptions, vous savez ! Ils ne pensent qu’à se regrouper et à bêler stupidement ! »

 

J’ai été prise par cette belle et triste histoire, j’ai adoré :-)

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1 mai 2023 1 01 /05 /mai /2023 16:23

 

Pas mal du tout :-)

 

Une jeune première qui ne veut pas être duchesse, un jeune homme ébloui dont le futur est d’être duc, et le malentendu s’installe jusqu’au point de rupture. Deux ans plus tard ils ont changé, lui par la guerre, elle par la charge d’un bébé, et le malentendu subsiste pour notre plus grand plaisir.

 

Une plume pleine d’humour, un rythme soutenu par les maladresses nombreuses de l’héroïne, des situations improbables et surtout une belle analyse de la société anglaise au XVIIIème siècle. Voilà entre nos mains un roman qui se lit d’une traite, une lecture détente quel que soit le temps ;-)

 

Et voilà une nouvelle saga à découvrir car il s’agit du tome 2 et le futur duc a de nombreux frères et sœurs...

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28 avril 2023 5 28 /04 /avril /2023 17:40

 

Une belle découverte :-)

Une île partagée entre un conte anglais et un laird écossais, une île aux belles ressources dans la lorgnette d'un laird d'Écosse puissant et machiavélique, une île assaillie régulièrement par les Vikings, une île un peu magique qui baigne dans le sang des soldats des deux bords qui veulent la défendre à tout prix, une île qui ne pourra être sauvée que par une alliance et c'est là que l'aventure commence.

Une plume vivante et colorée qui décrit à merveille les batailles et la haine qui traîne sur cette petite île depuis la nuit des temps. Des personnages ancrés dans la croyance de cette incompatibilité entre anglais et écossais, entre robes de satin et plaid en laine brut, des personnages entiers et attachants. Un rythme soutenu par les nombreuses batailles, par les multiples trahisons, on n'a vraiment pas le temps de s'embêter en fait ;-)

Un roman rouge comme je les aime et comme ça faisait longtemps que je n'en avais plus lu, je l'ai aimé encore plus :-p

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28 avril 2023 5 28 /04 /avril /2023 17:38

 

Amusant !

Clairement pas mon préféré faut dire que la deuxième partie du roman est plutôt insipide, il faut attendre le final pour retrouver le peps du début. N'empêche, le fond mérite réflexion et l'auteur du coup ne démérite pas en nous donnant quelques pistes même si certaines sont pour le moins farfelues.

Une plume toujours aussi vive et colorée, des personnages surprenants, un rythme soutenu notamment par l'alternance entre le présent et le passé très lointain de l'humanité, et à nouveau cette façon bien particulière à l'auteur de nous mettre face à la question primordiale que nous nous sommes tous posée ;-)

 

« Les pierres rêvent qu’elles sont des plantes. Les plantes rêvent qu’elles sont des animaux. Les animaux rêvent qu’ils sont des hommes. Et les hommes rêvent qu’ils sont des esprits libres. »

 

« Vous savez d’où vient le mot ‘imbécile’ ? De ‘imbecille’, qui n’a pas de bâton. Allusion au fait qu’il est toujours nécessaire d’être soutenu par une béquille si on ne veut pas choir. Vivre sans s’appuyer sur aucun dogme, aucun principe rigide, aucun tuteur, c’est courageux, non ? J’espère être un imbécile et le rester le plus longtemps possible. »

Un roman d'aventure sous forme de thriller où le héros reste le primate qui sommeille en nous. Une lecture rapide et assez distrayante ma foi :-)

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28 avril 2023 5 28 /04 /avril /2023 17:38

 

Waouh !

Un texte dense construit autour d'une menace intergalactique et d'une contre-mesure sauvée in-extremis. Contre-mesure qui se retrouve entre les mains de deux enfants séparés depuis l'atterrissage mouvementé de leur vaisseau. Enfants qui se retrouvent alors chacun entre les mains de deux clans rivaux de cette planète peuplée d'étranges créatures dotées de sapience mais si différentes des humains.

Commence alors un contre la montre qui suit le rythme de l'envahisseur et sa propagation destructrice, qui suit l'avancée d'une expédition de sauvetage mise sur pied en urgence, qui suit l'adaptation bien différente des deux enfants au sein de leur clan respectif, si différent et pourtant si semblable.

Une plume colorée et détaillée, des personnages très particuliers et pourtant tellement attachants, une imagination débordante et un back-ground scientifique pointu, voilà ce qui rend ce roman particulièrement complexe à lire. Je vous rassure, au fil des pages, l'ambiance et l'histoire font qu'on ne peut plus le lâcher même si parfois certains passages restent un peu obscurs surtout au début de la lecture.

Une traduction qui a été retravaillée pour être plus en phase avec le monde actuel et surtout ses avancées technologiques. Un roman qui mérite largement le détour pour la finesse des analyses psychologiques des différentes races en présence ainsi que pour son étude de l'évolution des espèces au fil du temps.

Bon, même si c'était ardu à certain moment, même si c'était parfois un peu long, j'ai adoré ma plongée dans le monde de
Vernor Vinge et je vous la recommande :-)

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22 mars 2023 3 22 /03 /mars /2023 16:40

 

Une belle découverte.

 

Voici une biographie légèrement romancée qui m’a ouvert les yeux sur l’islam du Xème siècle, islam qui n’a plus aucun rapport avec l’image qu’il présente aujourd’hui.

 

Le califat de Cordoue sera pendant plus d’un siècle un lieu d’ouverture et surtout de diffusion des connaissances du monde connu grâce à son école de copistes et de grands sages et surtout à sa bibliothèque comparable à celle d’Alexandrie. Un endroit où il faisait bon vivre pour les hommes comme pour les femmes car l’enseignement y été dispensé non seulement pour l’élite mais aussi aux enfants du peuple. Une ville qui disposait des dernières nouveautés techniques et qui accueillait les membres des autres communautés religieuses ouvertement et sans répression. Une capitale où la richesse et la diversité des produits disponibles sur les marchés faisaient la renommée de ses artisans et commerçants. Un grand territoire musulman en plein occident chrétien où malgré quelques heurts politiquement inéluctables, on vivait bien et surtout en paix et où la femme musulmane était bien plus libre qu’aujourd’hui.

 

Si le fond est très riche, la forme pèche parfois par trop de répétitions et des passages que j’ai trouvé trop rapides comme si l’auteur n’arrivait pas à combler complètement les vides de la vie de Lubna, la copiste, poétesse et bibliothécaire de Cordoue. Bon, à sa décharge, il faut dire qu’en ce qui la concerne, les sources sont assez pauvres.

 

« Le maître de Bagdad al-Kindi a établi deux voies pour arriver à la vérité : l’une par la raison et l’autre par la foi. La première est celle que j’ai choisie et je n’ai jamais dévié de cette voie. Je ne suis pas une mécréante, je crois en Allah, mais je suis aussi convaincue que l’étude de la nature et de la philosophie, en nous permettant de connaître comment le monde fonctionne, nous en apprend plus sur Dieu que tous les sophismes religieux. »

 

Une lecture instructive où certains passages poétiques sont particulièrement émouvants.

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16 mars 2023 4 16 /03 /mars /2023 14:30

 

Waouh !

 

Je me demande pourquoi j’ai attendu aussi longtemps avant de lire ce roman. Sûrement ma peur de lire du Stephen King, le maître de l’horreur. Et l’horreur, c’est vraiment pas ma tasse de thé en littérature… J’avais juste oublié qu’il était aussi le maître du fantastique et avec ce roman en particulier, le fantastique sonne si juste qu’il en devient bouleversant.

 

Et j’ai été bouleversée par la profonde humanité qui règne dans ce couloir de la mort pourtant tellement sinistre. Une ligne verte si lumineuse parfois qu’on en oublie sa finalité et c’est là que réside le talent de l’auteur qui nous décrit si bien le mal et d’une manière éblouissante le bien qui est parfois profondément caché dans les âmes les plus noires.

 

C’est un roman qui parle de la mort et qui pourtant déborde de vie ; c’est un roman qui parle de haine et de cruauté et qui nous éclabousse d’empathie, de tendresse et d’amour ; c’est un roman plaidoyer contre cette peine de mort si atroce avec cette chaise électrique d’une barbarie incroyable. Les personnages sont magnifiques dans leurs grandeurs et leurs faiblesses et chacun a un rôle à jouer dans cette description bien ciblée de notre société et de l’humanité omniprésente en chacun d’entre nous.

 

« D’une certaine façon, c’est ça, le pire : la chaise ne brûle jamais ce qu’il y a en eux, et les drogues qu’ils leur injectent aujourd’hui n’ont pas résolu le problème. Ça reste et ça se transmet à quelqu’un d’autre, ne nous laissant que des enveloppes à tuer, des enveloppes qui ne sont même plus réellement habitées par la vie. »

 

« Le pianiste parti, il n’y a pas un seul piano au monde qui se souvienne du récital donné. »

 

« Plus tard, sur le chemin du retour, j’ai réalisé qu’ils n’étaient nullement semblables. Ce qui leur donnait cette apparente similitude était le malheur qui les avait frappés et le chagrin qui ne partirait plus. C’est étrange comme la douleur marque nos visages et donne aux souffrants un air de famille. »

 

« Certes, quand ils débarquent, ils ont la vue plutôt basse, la canne soudée à la paume, la vessie pas vraiment étanche. Mais à part ça, ils sont encore d’équerre. Et puis, il leur arrive quelque chose. Un mois plus tard, ils sont assis devant la télé, l’œil sans vie, la mâchoire pendante, un verre de jus d’orange oublié dans une main qui fait le shaker. Le deuxième mois, il faut leur rappeler les noms de leurs enfants venus leur faire coucou. Le troisième, c’est leur propre nom qu’ils ont oublié. Oui, il leur arrive quelque chose : ils se sont mis sans le savoir à l’heure de Georgia Pines, une heure qui agit comme un acide doux, qui leur ronge d’abord la mémoire, et après le désir de vivre. »

 

J’ai adoré ! Un roman à lire absolument, un roman qui m’a ouvert les portes des Stephen King :-)

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7 mars 2023 2 07 /03 /mars /2023 14:17

 

J’ai bien aimé :-)

 

Ou il est toujours question de mariage et celui-ci sera pour le moins différent car de l’avis des parents personne n’en a tenu compte, faut dire qu’ils n’ont pas été mis au courant :-p

 

D’un côté un fils cadet renié par son père et qui va réussir en investissant son argent, son temps et son énergie dans un théâtre et de l’autre, une jeune fille trop sage qui semble être la personne parfaite pour faire venir le beau monde dans ledit théâtre qui traîne une réputation sulfureuse. Si la rencontre ne provoque pas d’étincelles, juste celle d’une coopération libératrice pour les deux protagonistes, la cohabitation va vite créer quelques quiproquos amusants.

 

Si le premier opus m’a bien fait rire et le deuxième m’a paru trop sérieux, ce troisième essai est clairement plus en finesse dans son analyse des travers de cette belle société qui nous fait toujours un peu rêver. Une écriture bien documentée sur le monde du théâtre et ses liens très particuliers avec la haute société, un rythme soutenu par des dialogues vifs, finement piquants et plein d’humour et des personnages particulièrement attachants, une belle distraction donc.

 

« Mon théâtre deviendra le lieu idéal pour fréquenter les cercles à la mode. Dieu sait que ces gens essayent désespérément de paraître plus intelligents qu’ils ne le sont en réalité. »

 

« Je ne pensais pas qu’il soit possible pour un homme de se rendre compte que sa femme a raison et de l’admettre sans détour. »

 

La lecture qu’il ma fallait pour me libérer des ombres putrides de la peste noire ;-)

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3 mars 2023 5 03 /03 /mars /2023 16:06

 

J’ai adoré !

 

Un second volume qui a plus de peps que le premier, l’usurpateur est toujours là, le légitime aussi et les événements s’enchaînent au rythme des épisodes récurrents de la peste noire. Il ne faut plus présenter les protagonistes et l’Histoire est alors juste un roman où une héroïne de fiction fait le buzz ;-)

 

Le rat noir reste présent tout du long et son museau qui pointe régulièrement son nez anime cette période bien sombre de l’histoire de France où les prétendants au royaume sont clairement trop nombreux, où Charles de Navarre et le Prince Noir jouent un rôle dangereux et où le peuple n’est qu’une broutille pour les grands qui s’invectivent allègrement. Les têtes tombent, les batailles sont sanglantes, le peuple meurt et déjà l’ombre d’une révolution s’amorce. Tout cela pour un pseudo roi de pacotille qui n’a vécu que par sa légende.

 

Un roman instructif et une toute belle histoire d’amour qui défie la maladie et le temps :-)

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