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3 septembre 2016 6 03 /09 /septembre /2016 10:46

Un régal !

Bien écrit, un rythme soutenu, de l'humour à la pelle, un brin d'érotisme et des personnages inoubliables, le tout formant un tout bon livre rouge qui se lit juste trop vite.

Pas vraiment génial d'être une jeune aristocrate dans l'Angleterre du début de XIXème siècle ; il faut être parfaite au sens des convenances, il faut être insipide pour ne pas faire d'ombre à son mari, il faut être irréprochable, il ne faut pas être trop intelligente non plus et surtout, il faut rester digne en toutes circonstances. Et quand la course au mariage arrive, si la perfection est de mise, si la beauté est souhaitable, la dot doit rester conséquente…

Ici, pas de midinettes ni de niaiseries, juste une vieille fille de 28 ans, laissée sur le carreau du mariage et sur qui tombe l'anathème. Une bonne chose finalement car ainsi elle pourra vivre de nombreuses aventures et réaliser au moins un rêve d'enfant.

C'est un véritable plaisir enfin de découvrir nos deux principaux protagonistes au fil du temps dans un échange épistolaires qui émaille tout le récit ; lettres écrites, envoyées et répondues ; lettres écrites, envoyées et restées sans réponses ; lettres écrites, juste écrites...

« - Ont-ils les qualités qu'il faut pour faire de bons maris ?

- Oui, ils sont de sexe masculin et célibataires. »

« Une lueur s'alluma dans les beaux yeux bleus de la jeune femme, une lueur dont il risquait de devenir dépendant. Espoir. Bonheur. Il se sentait incroyablement heureux d'en être à l'origine. »

« Vous vouliez transmettre le passé à ceux qui feront l'avenir. »

Encore une nouvelle auteure de livres rouges que je ne connaissais pas mais qui vaut largement le détour. Les trois volumes suivants de la série sont commandés et je les attends avec impatience ;-)

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2 septembre 2016 5 02 /09 /septembre /2016 10:17

Mon premier Bussi et je suis perplexe…

J'ai adoré l'écriture, poétique, jolie, raffinée presque féminine. Donc, pour la forme rien à reprocher.

L'histoire quand à elle est assez alambiquée, ce qui n'est pas un mal pour un thriller ; elle est bien documentée sur la mémoire des touts petits et ça, c'est génial, on apprend tout en se faisant plaisir.

Mais là où le bas blesse pour moi, c'est dans le comportement des officiers de police et surtout des deux obsessions de la commandante à savoir les beaux culs et son ventre désespéramment vide à l'approche de ses 40 ans ! Une petite remarque en passant sur le sujet, ça va mais en faire la ligne directrice du bouquin en parallèle de l'enquête, là, ça m'a vite lassée.

Et je ne parle même pas du dénouement qui peut en satisfaire certains mais qui m'a laissé sur ma faim.

« Un souvenir auquel il se force à penser tous les soirs, pour ne pas l'oublier si personne ne lui en reparle. Un souvenir qu'il se plante comme un clou dans le crâne. Un clou pour y accrocher une sorte de drap dans son cerveau, pour ne pas voir ce qu'il y a derrière. »

« Tout ce que vous faites avec vos gosses pendant les soixante premiers mois de leur vie, les emmener au zoo, à la mer, leur raconter des histoires, fêter leur anniversaire ou Noël, vous vous en souviendrez avec émotion, toute votre vie, comme si c'était hier, alors que pour eux, pschitt… le néant ! »

« Ce psy avait des yeux étoilés à vous persuader qu'il existe une vie sur Mars, à vous convaincre de monter à deux dans une fusée pour aller la repeupler. »

Un roman noir qui ressemble par certains côtés à un mauvais livre rouge :-p

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2 septembre 2016 5 02 /09 /septembre /2016 09:48

Enfin, oui enfin, après plus 30 ans, j'ai enfin pu relire ce roman qui ne m'avait pas laissée indifférente alors.

Et non seulement, j'ai pu le relire mais j'ai pu le remettre à sa place dans ma bibliothèque, place qu'il n'aurait jamais dû quitter en fait. Et donc, avant de faire ma petite critique, je vous donne un petit conseil, ne prêtez pas vos livres aux personnes qui ne les respectent pas, famille ou amis, au risque de ne jamais les revoir !

Bon, retour au roman, et bien, c'est pareil qu'il y a 30 ans, j'ai adoré.

L'auteure d'une plume riche et fluide nous conte l'histoire d'un amour impossible qui pourtant a duré toute une vie, la vie tumultueuse de Robert Dudley, premier comte de Leicester. Super bien documentée, l'auteure nous plonge dans les racines de cet amour de jeunesse, dans l'éclosion de cet amour passion qui mènera bien plus tard à une relation tissée d'amitié, de fidélité, de tendresse et de confiance.

Et non seulement nous suivons pas à pas la jeunesse du jeune Robert mais aussi celle d'Elisabeth d'Angleterre, fille d'une grande beauté, très cultivée, et d'une intelligence politique surprenante pour une aussi jeune personne.

Et si dans beaucoup d'autres romans, le sieur Robert apparaît souvent comme un être méprisable, vicieux, orgueilleux au-delà du possible, brutal et méchant, il est décrit ici comme un jeune homme cultivé, raffiné, généreux qui malheureusement tombe fou amoureux d'une jeune fille belle comme le jour mais à la cervelle d'oiseau ce qui le rapprochera de son amie Elisabeth qui deviendra vite son seul vrai amour.

« En un bref éclair d'intuition, elle comprit ce qu'elle avait fait. Elle l'avait rendu ridicule devant sa brillante famille, oui, ridicule de l'avoir choisie contre le gré du comte, d'avoir parlé d'elle, de s'être peut-être vanté d'elle aussi. Elle lut tout cela sur le fier et beau visage, sur la moue des lèvres si joliment ourlées. Un instant, en proie au désespoir excessif de la jeunesse, elle eut envie de mourir. Comme elle se sentait malheureuse. »

« Pourquoi ne pas admettre tout de suite que la femme qu'il voulait n'était autre qu'Elisabeth, non pas parce qu'un sang royal coulait dans ses veines ni parce qu'un jour elle serait reine, encore que cela comptât, certes, mais parce qu'elle représentait ce qu'il cherchait dans une femme. Ardente, volontaire, infiniment cultivée, elle pouvait lui en remontrer par son savoir et son corps aux fines attaches possédait pour lui un attrait qui n'était pas uniquement physique. »

Un roman riche sur une période difficile de la royauté anglaise à savoir la succession d'Henri VIII et les péripéties souvent sanglantes qui ont suivi !

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29 août 2016 1 29 /08 /août /2016 16:39

Pourquoi faut-il souffrir autant quand on aime ?

Pourquoi l'homme a-t-il honte d'avouer son amour ?

Et pourquoi donc la femme amoureuse doit-elle en plus être obéissante ?

Comment le cœur peut-il se refermer sur lui-même comme une huitre dans sa coquille ?

Comment le mariage peut-il transformer un dépravé reconnu en amoureux transi ?

Et comment les erreurs peuvent-elles finalement déboucher sur un mariage heureux ?

Et si les questions rythment le roman, les réponses déclenchent bien souvent le rire…

Une auteure pleine de fraîcheur qui manie une plume colorée et virevoltante. Pas de midinettes ici ni de bas-bleus, juste l'innocence alliée à une grande curiosité, beaucoup de culture et une notion du mariage qui correspond tout à fait à la mienne ;-)

Humour canaille et tendre poésie, aventures désopilantes et moments de questionnement, tendresse spontanée et érotisme innocent, un subtil mélange qui nous plonge dans ce qui reste encore de nos jours un immense challenge : le mariage réussi :-)

Et si le secret des mariages qui durent était d'être, en plus de tout le reste, le « meilleur ami » de son conjoint...

« Le Destin contrariait souvent la Nature. Mais pas cette fois. Et les doigts venteux de la Nature s'amusaient avec les cheveux du duc comme ils s'amusaient avec les jupes de Tessa. »

« Pour tout vous avouer, je déteste le jaune. C'est une couleur trop optimiste à mon goût. On dirait qu'elle vous oblige à sourire. Je considère que chacun devrait être libre de commencer sa journée dans l'humeur qui lui convient. Ce n'est pas votre avis ? »

« Jered s'était marié pour avoir des héritiers, et rien de plus. Mais son épouse avait apporté sa joie de vivre, ses rires et ses sourires dans la corbeille de mariage. »

Une auteure que je ne connaissais pas et qui m'a enchantée par son humour très particulier, la profondeur et la complexité des différents personnages et son analyse de l'approche amoureuse et du mariage.

Une auteure à suive ;-)

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25 août 2016 4 25 /08 /août /2016 11:14

Trois sœurs, trois styles…

Après la rebelle, après la passionnée, voici la bas-bleu pour qui l'aventure commence et se termine dans les livres.

Après les pamphlets, après l'espionnage de salon, voici la recherche de l'histoire au travers des contes et légendes si riches en enseignement de ce vert pays peuplé de lutins et de fées.

Après la révolte de 1798, les répressions violentes de 1790 et 1800, le récit de Caroline se déroule pendant la nouvelle rébellion de 1803 qui n'aboutira pas et verra encore de nombreuses vies sacrifiées en vain.

La plume est toujours belle, l'auteure continue l'histoire et c'est avec plaisir que l'on retrouve les personnages des deux tomes précédents. Seul bémol pour moi, l'ajout dans ce volume de scènes chaudes où le clinique prend vite le pas sur l'érotisme et où manifestement l'auteure ne se sent pas à l'aise car les nombreuses répétitions d'une même scène m'ont vite lassées.

« Ce n'était pas ainsi que Caroline Blacknall s'était imaginée mourir. Non qu'elle y pensât souvent. Vivre prenait trop de temps et d'énergie pour qu'on songe à la mort. Mais elle avait espéré quitter ce monde paisiblement, après une longue vie bien remplie, plutôt qu'en se noyant à l'âge de vingt ans, à la poursuite d'une chimère... »

« La façon dont ils dardaient sur les gens leurs grands yeux bruns faussement candides lui donnait l'impression qu'ils fomentaient quelque mauvais coup. Comme s'ils attendaient le bon moment pour jeter à terre leur cavalière avant d'en rire de leurs grandes dents jaunes. »

Assez triste de terminer cette trilogie par une note moins bonne et j'espère que l'auteure ne va pas s'enliser dans cette nouvelle mode crue qui détruit pour moi le charme particulier des « livres rouges ».

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25 août 2016 4 25 /08 /août /2016 10:50

Après Eliza qui a dû s'expatrier pour éviter le pire, Anna reprend le flambeau de la rébellion mais d'une manière beaucoup plus douce…

Après la pamphlétaire révolutionnaire, voici la romantique qui, tout en tenant salon, va aider et protéger la noblesse irlandaise toujours soumise aux dictats des oppresseurs britanniques.

Le rythme est soutenu, la plume est belle et l'histoire colle à l'Histoire qui n'a pas vraiment été tendre pour les irlandais catholiques dans ces années 1799 et 1800 suite à la révolte avortée de 1798.

« Pour la première fois, elle eut vraiment peur. Peur d'elle-même, de la créature sauvage en elle qui criait qu'on la libère. Peur de lui aussi, de sa force brute, de la fascination qu'il exerçait sur elle. Peur qu'il fût celui qu'elle le soupçonnait d'être. Peur qu'il disparaisse à nouveau de sa vie. »

Un deuxième tome aussi passionnant que le premier, une deuxième lecture plaisir donc ;-)

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19 août 2016 5 19 /08 /août /2016 16:44

Trois sœurs dans la tourmente de la révolte irlandaise de 1798 contre les oppresseurs britanniques.

Trois sœurs bien différentes qui chacune à sa façon vont se battre contre l'injustice.

La première, l'aînée, Eliza, fait partie de la résistance et n'hésite pas à enflammer les troupes par ses pamphlets accablants.

Mais quand, après un mariage imposé, elle se retrouve veuve face à son amour de jeunesse son cœur s'emballe alors qu'elle sait qu'il est dans l'autre camp.

Et le rythme est donné par les évènements qui s'enchaînent et se déchaînent, les dangers se succèdent et pas seulement ceux liés aux activités révolutionnaires mais aussi ceux engendrés par un cœur qui s'enflamme.

L'auteure, super bien documentée, nous faire revivre d'une belle plume cette année mouvementée de l'histoire d'Irlande au travers une héroïne passionnée, courageuse et intrépide qui croisent les vrais protagonistes de l'Histoire tout au long du récit.

« Je ne crois pas que nous ayons besoin de littérature pour que la passion nous embrase. »

Un roman plaisir qui m'a ouvert les yeux sur la colonisation de l'Irlande, sujet qui n'a jamais été abordé dans mes cours d'histoire :-p

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19 août 2016 5 19 /08 /août /2016 16:01

Voilà, un livre rouge presque parfait, il manque juste le zeste d'histoire vraie qui donne souvent au récit plus de profondeur…

Il y a de l'aventure, une intrigue, du suspens, de l'amour, de la tendresse et bien sûr beaucoup d'humour.

Il y a surtout une plume fluide, riche de poésie mais aussi d'argot des bas-fonds qui fait bien sourire dans la bouche d'une Lady.

Il y a aussi un rythme soutenu qui fait que le roman se lit d'une traite, d'un souffle et la dernière page arrive bien trop vite.

Et il y a les scènes osées, tellement érotiques, finement et subtilement décrites, juste de beaux mots qui laissent libre cours à l'imagination. On est bien loin ici de la description anatomique de certaines auteures récentes qui confondent scènes érotiques avec scènes pornographiques.

« Il y avait tellement de livres ! S'il les avait vraiment tous lus, il aurait dû avoir un œil à bâbord et l'autre à tribord. Ils ne s'entassaient pas seulement sur les étagères, mais aussi sur le bureau et partout où on pouvait poser quelque chose, comme s'il les lisait tous en même temps, et comme si tous exigeaient son attention. Ces ouvrages éparpillés un peu partout constituaient le seul désordre dans cet univers par ailleurs si net et si ordonné. »

« Ce n'était qu'un pied, un mélange d'os et de chair qui servait à marcher, à traverser une pièce, à franchir des portes ou à longer des rues, mais il était petit et fort, cambré juste ce qu'il fallait, et surtout, c'était le sien. »

« Que signifiait la chaleur, la gaieté et la sécurité quand on n'avait personne avec qui les partager ? »

Un bon moment plaisir donc qui me laisse de nouveau face à un choix : quel livre vais-je lire maintenant ;-)

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17 août 2016 3 17 /08 /août /2016 15:53

Premier roman que je lis de cette auteure et je suis un peu mitigée…

L'histoire se tient, l'intrigue ne se résout pas trop vite, les personnages sont convaincants, le rythme est soutenu, le plume est belle mais, car il y a un mais, la partie rouge du livre est par trop clinique pour moi…

J'aime les livres rouges pour leur côté fleur bleue, midinette parfois mais toujours teinté d'une touche d'érotisme qui laisse libre cours à l'imagination du lecteur et quand l'humour s'en mêle, alors là, c'est génial. Le film se fait tout seul dans ma tête et je n'ai plus besoin d'aller au cinéma ;-)

Ici, tout est décrit dans le moindre détail, même le brin d'humour canaille est submergé par la précision anatomique de la partie de « jambes en l'air » et du coup, toute la magie disparaît…

« Son jardin était comme sa vie – il y avait tout le nécessaire mais pas de places pour le confort ou la fantaisie. »

Je vais quand même suivre cette auteure et peut-être lire sa série les « Crossfire » qui a fait sa célébrité quand les romans sortiront en poche bien sûr :-p

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16 août 2016 2 16 /08 /août /2016 14:18

Le résumé : une quadragénaire mal dans sa peau, mal dans sa tête, en recherche de l'Amour en passant par la cuisine.

Un peu court peut-être mais ça résume assez bien toute l'histoire qui manque clairement de fond.

Les personnages : de l'héroïne qui n'en est pas une d'ailleurs, on connaît quelques bribes, du fleuriste qui pue du bec et du jeune serveur génial tout désarticulé, on ne connaît rien du parcours. Des figures annexes, elles tombent dans le récit comme un cheveu dans la soupe.

Le fond : de la philosophie de comptoir appliqué à une maladie neurologique pour élèves appliqués. Car faut être attentif pour suivre, entre rêve et réalité, fantasme et utopie, passé et présent, il faut s'accrocher.

La forme : la plume est plutôt énervante, les listes sans fin d'actions, de références, de recettes, ça me lasse vite. Mais le vocabulaire alors, chapeau, c'est juste un dictionnaire enrobé pour faire passer la pilule.

Conclusion : une logorrhée verbale (eh oui, moi aussi je connais quelques mots savants), une coulée de beaux mots, une envolée de belles phrases pour une histoire qui n'a pas pris du tout pour moi.

Quatrième de couverture : « ...on suggère à la Sécurité sociale de rembourser son roman, plus efficace pour le moral que tous les antidépresseurs de la pharmacopée moderne. » Le journaliste de l'Express qui a écrit ça devait avoir fumé, je suis sortie de cette lecture plus déprimée que jamais… Le lendemain je me sentais encore triste pour cette pauvre femme enfermée dans une gangue de glace qui confondait sexe et amour, qui compensait par un excès de perfection, qui n'a pas compris grand-chose à l'échange humain, et ce n'est pas la fin prévisible qui arrive à compenser le reste :-(

PS : qui a jamais fantasmé sur les phalanstères ?…

« Je cuisine avec et par amour. Comment ferai-je pour aimer mes clients ? Le luxe de la question me fait penser aux prostituées qui, elles, justement ne l'ont pas, ce luxe. »

« Ben me confie un autre de ses paris. Selon lui, les gens n'aiment plus choisir. On leur a trop demandé leurs avis. Cette lassitude est préoccupante, car ils sont devenus la proie facile d'une dictature rampante. Ils ne veulent plus décider, alors nous décidons pour eux, nous sommes le bon tyran de la restauration, le dictateur éclairé des saveurs. »

« J'aime tellement les idées, la manière qu'elles ont de s'entrechoquer, de se noyer les unes dans les autres, de se tourner le dos, de brouiller les pistes. Mais j'ai honte de ce penchant, parce que je suis si vite à court de mots, parce que je n'ai jamais appris à réfléchir, parce que j'ai la rhétorique d'une oie de ferme. »

L'auteure est peut-être géniale mais pour moi elle fait juste étalage de son érudition sans vraiment avoir pensé à son histoire qui m'a donné l'impression d'être plutôt brouillonne.

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