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30 avril 2017 7 30 /04 /avril /2017 09:41

 

Et voilà un petit bijou qui dort dans ma bibliothèque depuis plus de 30 ans !

Comment ai-je pu passer à côté de cette saga, je me pose toujours la question ;-)

Et c'est bien d'une saga qu'il s'agit, « Grand-Cap » étant le premier livre de six tomes qui me font maintenant un clin-d’œil permanent :-)

L'histoire est simple, bouleversante, éternelle : un fils de bonne famille renonce à son héritage pour épouser la fille qu'il aime de tout son cœur ; ensemble, ils vont construire un nid d'amour tout en exerçant le dur métier de charbonnier ; ensemble, ils vont élever une famille forte de trois beaux et forts garçons, une famille où l'amour, le pain des pauvres, remplace largement toutes les richesses. Et puis, la guerre, la laide, la sale, celle qui fut appelée la Der des Ders et qui a fait tant de ravages, balaie ce bonheur qui pourtant semblait ne jamais devoir finir…

Et le tout, sur fond du chant des cigales, sous le chaud soleil de Provence, là où les fruits gorgés de chaleur tombent du ciel, où la vigne produit sans vraiment d'efforts, où les effluves de lavande et de thym embaument toute l’atmosphère.

L'auteure, d'une plume vivante et colorée, riche de l'accent du midi, nous ouvre grand la porte de la vie des gens du Sud bien avant que toute le région ne se soit transformée en une terre à touristes. Et c'est bon, c'est profondément émouvant et on veut juste rester dans ce cocon où, même si le soleil luit souvent et où la chaleur ralentit les mouvements, on subit aussi les malheurs du monde, la pauvreté et la mort.

 

« Dans sa lutte contre le chêne, l'homme, abîmé par la guerre, avait été le plus faible et l'arbre, en mourant, l'avait tué. »

 

« Sur la cheminée de la cuisine, j'avais mis tous les pots : « Sucre, café, farine, thé, et épices ». Mais du thé, j'en avais pas et des épices non plus, alors, dans « Thé », j'avais mis du thym et dans « Épices », du laurier, parce que ça sert pour les sauces et que comme ça, tous étaient garnis quand même. »

 

« Mère, je n'en pouvais plus de falloir tuer des gens pour les empêcher de me tuer. »

 

« Il pleut dans le bois, les arbres vous mouillent, on a beau s'entourer les jambes de bandes de toile attachées par des ficelles, l'eau passe à travers. Ce n'est pas un métier facile que celui que le père m'a donné : bûcheron, charbonnier, toujours dans les bois avec des arbres qu'il faut tuer pour vivre ! Et risquer un jour d'être tué par eux, comme le père. »

 

« Elle a de la peine de le voir avec une figure si grise dans cette chemise de toile, blanche et raide comme un mur neuf, et ces mains sans chair qui mettent sur le drap deux longues bêtes à cinq pattes. »

 

Un court roman, c'est vrai mais quel puissance d'évocation, un coup de cœur pour moi :-)

 

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28 avril 2017 5 28 /04 /avril /2017 10:04

 

Un recueil de contes macabres où les armes ont une mémoire, où les hommes sont orgueilleux, où les femmes sont des objets.

Un recueil d'histoires du passé où le temps a une place importante, le temps de l'enfant qui s'égraine lentement, le temps du duel, trop fugitif parfois, la temps du grand âge où l'histoire est floutée et où seule demeure une momie du passé.

Un recueil de nouvelles qui donne le ton d'un lieu où encore récemment le duel était à la mode, duel de paroles, duel de peinture, duel de poignards ; duels qui oscillent entre amour et haine, entre passé et présent...

Pas mal du tout si on fait abstraction des lieux et des noms célèbres qui font partie de l'histoire et de la culture d'Argentine qui ne fait pas partie, malheureusement, des pays étudiés par chez nous, du moins de mon temps.

Une plume riche et poétique qui ne m'a pas laissée indifférente ; une lecture intéressante finalement même si le format « nouvelles » n'est pas vraiment ma tasse de thé ;-)

 

« Le vieux avait ses lubies ; il aimait à mentir, non pour tromper son monde, mais pour amuser les gens. »

 

« Les deux armes savaient combattre – mieux que les hommes qui étaient ici leurs instruments – et elles combattirent bien cette nuit-là. Elles s'étaient cherchées longtemps par les longs chemins de la province, et elles avaient fini par se rencontrer, alors que leurs gauchos n'étaient plus que poussière. Dans le sommeil de leur acier veillait une rancœur humaine. »

 

« Ton défunt père nous dit un jour qu'on ne peut mesurer le temps avec des jours, comme on compte l'argent en centimes ou en pesos, parce que les pesos sont tous pareils tandis que chaque jour est différent, et peut-être même chaque heure. »

 

« Peut-être leur haine était-elle dans leur pauvre vie rustique leur seul bien, aussi l'accumulaient-ils jour après jour. Sans s'en douter, chacun d'eux était devenu l'esclave de l'autre. »

 

J'ai beaucoup aimé « La rencontre » et « L'évangile selon Marc », deux contes à ne pas raconter aux enfants à la veillée de Noël...

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26 avril 2017 3 26 /04 /avril /2017 10:57

 

Génial, un coup de cœur, c'est sûr :-D

Très bien écrit et surtout superbement documenté, ce roman est juste une gâterie pour qui aime la cuisine et l'histoire.

J'ai adoré le Champagne et surtout l'histoire du commerce du vin qui suit en Europe l'histoire des guerres et des traités.

Et si du temps du Régent le Bourgogne à Paris était de mise, que le Champagne y était presque clandestin car monnayé en bouteilles et réservé aux puissants, que le Bordeaux et le Porto avaient la préférence des anglais et la piquette de partout celle des Hollandais réputés bois-sans-soif, le vin quel qu’il soit avait le don de réunir les peuples et surtout de développer le commerce entre nos différents pays.

A bon vin, bon repas, et ça ne manque pas, j'ai hâte d'essayer quelques recettes de François Massialot que je me suis empressée d'aller pêcher sur Gallica ;-)

 

« Nulle part ailleurs qu'en Champagne, il n'y en a d'aussi bonnes. Ni trop chaudes en été, ni trop froides en hiver, à température constante, bien aérées, creusées dans la craie, elles sont pour beaucoup dans la maturation et la conservation du vin. »

 

« Il n'y a rien de pire, dans une joyeuse assemblée où tout le monde attend que le bouchon saute, de se retrouver avec un vin aussi plat que tranquille. »

 

« Le vin de Bourgogne rend l'esprit libre, fournit des pensées, fortifie la mémoire, ce qui est le propre de tous les bons vins. »

 

« Ils festoyèrent jusqu'à quatre heures du matin d'andouilles, de boudins blancs et noirs, de pieds de porc, d'une langue de bœuf à l'écarlate et d'une poularde farcie. »

 

« Le métier de parfumeur et celui de cuisinier avaient bien des points communs. C'est pourquoi les livres consacrés aux parfums contenaient des recettes de tourtes et de confitures et les livres de cuisine des recettes de crèmes et d'onguents ! »

 

« L'expression « fondre dans la bouche » avait dû être créée spécialement pour ce jambon. Une saveur intense, un bouquet d'arômes de fruits secs, violette, noix, truffe… Une persistance, une longueur en bouche… Allégresse... »

 

S'il faut un bémol, ce serait peut-être sur l'enquête judiciaire qui manque un peu du punch que l'on retrouve dans les romans de Jean-François Parot.

J'en ai encore un non lu, déjà sorti pour un prochain item du challenge multi-défis 2017 :-)

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26 avril 2017 3 26 /04 /avril /2017 10:15

 

Une écriture coincée, ampoulée, calculée qui finalement tue le sentiment aussi fort soit-il…

L'illusion de l'amour ou encore l'image de l'amour par un adolescent égoïste qui, au lieu de construire, ne fait que détruire au même rythme que la guerre qui gronde…

Je n'ai pas vraiment accroché, ni à l'histoire, assez banale somme toute, ni au style, trop surfait pour moi !

 

« J'oubliais si vite son fiancé, qu'au bout d'un quart d'heure de marche, on m'aurait surpris en me rappelant que, dans cette chambre, un autre dormirait auprès d'elle. »

 

Il faut dire que le tapage est grand pour un gamin qui n'a finalement que deux ans de moins que sa conquête. Certes, il est mineur, sa conquête aussi finalement même si elle est mariée et se comporte d'une manière un peu simplette dans le contexte.

Beaucoup de bruit pour un roman, beaucoup de bruit surtout pour un très jeune auteur qui n'a pas eu le temps de montrer peut-être de réelles dispositions mais qui, surtout, a été pris en charge par Cocteau…

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26 avril 2017 3 26 /04 /avril /2017 10:00

 

Un roman qui prend aux tripes et où les sentiments sont puissants, forts et perturbants.

On est ici dans un temps bien flou, dans les Fens, entre légendes séculaires et évolutions technologiques, entre une noblesse généreuse et emphatique et sa face cachée, avide de puissance et de richesses.

L'auteure, avec une plume colorée et bien documentée, nous décrit des personnages vivants et vrais dans une nature riche, superbe et mortelle aussi. Un style parfait, tout est écrit à la première personne du singulier et d'un chapitre à l'autre on passe d'un personnage à l'autre ce qui a le pouvoir d'étoffer leur personnalité et de leur donner une dimension réellement humaine.

L'amour, la mort, la haine, la tendresse, la jalousie et la générosité se côtoient au fil des pages pour tisser une fresque parfois triste, souvent troublante et toujours attachante car les propos racontés sont tellement bien cernés qu'ils ne peuvent que nous toucher au cœur.

 

« Comme nous nous sentons sûrs de nous, impatients de montre notre force à l'âge de l'adolescence ! Comme nous pouvons être sots parfois. »

 

« On se heurte à une opposition chaque fois que l'on veut apporter une amélioration quelconque. La plupart des hommes ne sont que des sots, incapables de discerner ce qui est bon pour eux. Il faut l'accepter et aller de l'avant. »

 

« Nous avions échafaudé des projets magnifiques mais, dans mes rêves éveillés, je n'envisageais pas la pauvreté avec un homme qui se préoccupait plus de quelques villageois misérables que de bâtir une fortune, de se créer une grande renommée pour lui et pour moi. »

 

« Pour la première fois, je sentis s'éveiller un désir qui n'était ni simple sensualité ni élan de passion, mais amour, un amour fait d'une entente profonde, d'une vie commune, d'un chagrin partagé. »

 

Un roman historique associé à une romance à la Jane Austen, juste un plaisir à lire ;-)

Et surprise, j'en ai encore un ou deux en réserve...

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7 avril 2017 5 07 /04 /avril /2017 11:10

 

Un tout grand merci à Babelio et aux « éditions courtes et longues » pour ce bel album jeunesse qui reprend quelques contes de l'auteur Saadi, poète et écrivain persan du XIIIème siècle.

Les illustrations sont belles et reposantes, bien dans le style des mandalas persans.

Le texte quand à lui n'a besoin d'aucune explication tant les mots sont bien choisis pour transmettre à chaque fois une pensée éducative et moralisatrice sur un mode très poétique.

Deux bémols cependant : primo, c'est très court et donc très rapide à lire et à parcourir, quatorze préceptes seulement, juste une minuscule approche de la littérature persane ; secundo, la police de caractère et présentation du texte dans des boîtes rectangulaires qui, pour moi, gâche l'image, le rythme et donc la poésie de l'ensemble de l’œuvre.

 

« « Ne donne pas à un ami assez de force pour te nuire s'il devient un jour ton ennemi. »

 

Un bel ouvrage qui aurait pu être superbe ;-)

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7 avril 2017 5 07 /04 /avril /2017 10:46

 

Premier roman de l'une de mes auteures préférées de livres rouges !

Roman que je n'avais pas et qui a été trouvé par ma maman dans une bouquinerie où elle va fouiller de temps en temps juste pour me dénicher des perles rares ;-)

Et la plume est déjà belle et riche, les personnages historiques sont super bien représentés et l'héroïne a déjà les qualités que l'on retrouvera plus tard dans la série « La louve d'Irlande ».

Il faut quand même dire qu'il s'agit ici plus d'un roman sur l'histoire et la vie de Sélim 1er, neuvième sultan de l'empire ottoman, que d'un livre rouge classique même si le harem, son organisation et sa gestion, y a une place à part.

Très peu de rouge donc dans ce premier roman qui marque néanmoins le début d'une saga beaucoup plus osée et tout aussi documentée sur les us et coutumes des époques et des pays traversés.

 

« Dans les années à venir, ceux qui liraient l'épitaphe sur la stèle de Janet Leslie, « Née écossaise, elle mourut écossaise », s'imagineraient une vieille femme triste et solitaire. Jamais ils ne pourraient concevoir ne serait-ce qu'une parcelle de la vie tumultueuse et fantastique qui avait été la sienne. »

 

Bertrice Small est reconnue comme une des grandes dames de la littérature historico-romantique, elle a reçu de nombreux prix tout au long de sa carrière et malheureusement pour moi, beaucoup de ses romans ne sont pas encore disponibles chez nous…

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1 avril 2017 6 01 /04 /avril /2017 17:48

 

Un mythe chasse l'autre, après Hercule, voici Taras Boulba !

Et moi qui croyait que c'était réellement un personnage historique…

Heureux homme que cet auteur pas si antique qui d'une nation cosaque bien réelle a imaginé un héros épique dont le nom résonne toujours d'une vérité historique.

Et quelle plume les amis, quel panache, quelle envolée lyrique surtout au moment des combats, j'en suis encore toute frissonnante.

C'est un chant, truculent et poétique, à la gloire de la Russie, de la religion orthodoxe et de la vraie camaraderie qui est le cœur de la tradition cosaque telle qu'elle a été transmise au fil des ballades des anciens.

Entre gouaillerie et beuverie, le cosaque est un chevalier digne des temps anciens, proche des vikings dans son approche guerrière et de la même trempe que les templiers dans la protection de sa foi. Ivre de vin, d'eau-de-vie, de chants et de danses quand il se pose ; ivre de sang et de gloire quand il combat ; et quand il meurt, c'est sans un cri, juste un mot pour sa mère Russie.

 

« Allez, va, et prépare-nous vite la table, sans rien oublier. Pas de beignets, de pain d'épice, de galette aux pavots et autres sucreries ; apporte-nous un mouton entier, une chèvre, de l'hydromel vieux de quarante ans ! Et de l'eau-de-vie en quantité, et pas de l'eau-de-vie de fantaisie, avec des raisins secs et autres fanfreluches, mais de la pure, de la mousseuse, qui danse et qui pétille comme une enragée. »

 

« Et que les forts en gueule sortent des rangs pour houspiller l'ennemi. Le Polonais est écervelé par nature, il ne supporte pas les injures. »

 

« Quand un homme est amoureux, il ne vaut guère mieux qu'une semelle trempée : tordez-la, elle plie. »

 

« Et l'âme farouche du Cosaque monta vers les cieux, renfrognée, furieuse, et toute surprise en même temps d'avoir été séparée si tôt d'un corps si vigoureux. »

 

« Eh bien seigneurs, lança Taras aux quartiers restants.Y a-t-il encore de la poudre dans les poudrières ? Les sabres ne sont-ils pas émoussés ? La force cosaque ne s'est-elle pas usée ? Les cosaques n'ont-ils pas fléchi ?

- Non, Père, la poudre ne manque pas ! Les sabres sont encore bons ; la force cosaque ne s'est pas usée ; les Cosaques n'ont pas encore fléchi ! »

 

Une découverte et un coup de cœur que cette lecture qui nous plonge littéralement dans l'âme slave, exubérante, violente, fidèle et profondément attachée à son pays.

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31 mars 2017 5 31 /03 /mars /2017 09:44

 

Un pur divertissement :-)

Une plume moderne, beaucoup d'humour, une histoire par chapitre et surtout, un personnage super attachant, il n'en faut pas plus pour passer un tout bon moment.

Une courte critique pour un roman qui se lit très vite, trop vite ;-)

 

« Est-ce qu'un homme de la trempe d'Arsène Lupin a besoin d'assister au vol qu'il commet ? »

 

« C'est simple comme Lupin. »

 

« La vie est si fiévreuse, de nos jours ! Il faut savoir, à certains moments, faire ce que l'on appelle une cure d'isolement. Cet endroit est souverain pour les régimes de ce genre. On y pratique la cure de la Santé dans toute sa rigueur. »

 

Et voilà, j'ai envie maintenant de découvrir d'autres aventures du célébrissime Arsène Lupin :-)

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31 mars 2017 5 31 /03 /mars /2017 09:24

 

Et l'histoire commence comme celle d'Arthur, à ceci près qu'Hercule alias Alcée a un frère jumeau ;-) Et rapidement, Alcée se démarque de son frère et commence alors, suite à un stupide accident, une première marche pour la gloire. Et c'est sous ce nom que sont alors accolées les épreuves suivantes : les Filles de Thespios, le Lion d'Hélicon, la Libération du joug d'Orchomène, l'Oracle de Delphes et la Volonté des Dieux.

Mais un doux foyer d'humbles mortels avec femme aimante et enfants joyeux, ne sont pas des buts acceptables pour le père divin d'Alcée et donc, pour accéder à l'immortalité, notre héros devra effectuer sous le nom d'Héraclès (Hercule en français!) une série de travaux impossibles aux mortels : Le Lion de Némée, l'Hydre de Lerne, la Biche de Cérynie, le Sanglier de l'Erymanthe, les Oiseaux de Stymphale, les Ecuries d'Augias, le Centaure Eurytion, le Taureau de Minos, les juments de Diomède, la Ceinture d'Hippolyté, la Délivrance d'Hésione, le Troupeau de Géryon, le Retour de Cerbère du royaume d'Hadès, les Noces de Lycos, la Mort de Cycnos, la Capture de Nérée, la Mort d'Antée, l'Arc puissant d'Eurytos, les Pommes d'or d'Hespérides, la Prise de Phylas, la Débacle d'Achéloos et bien d'autres.

Car après les 12 travaux imposés, Heraclès ne peut s'arrêter et toujours sa marche le prend pour protéger les faibles, pour instaurer la paix et aussi pour se purifier de ses travers par trop humains. Ainsi, son amour des femmes et du vin et surtout son irascible caractère sont souvent la source de conflits et de massacres qu'il aurait pu éviter ;-)

Une plume merveilleuse pour conter ce mythe illustre qui est une belle allégorie de la vie. Un récit tiré des plus anciens textes grecs, une série d'épreuves que l'on retrouve aussi dans l’odyssée d'Ulysse ainsi que dans la célèbre épopée du Roi Arthur.

 

« Toute gloire, toute fortune doivent être méritées, sans quoi elles n'amènent qu'amertume et n'attirent que le mépris des gens sages et honnêtes. »

 

« Seule la flamme purificatrice libérera mon âme mortelle afin qu'elle s'élève jusqu'au trône de Zeus, mon père, notre père à nous tous, mortels porteurs chacun d'une étincelle d'immortalité. »

 

La quête de l'immortalité, la source de biens des maux… Encore maintenant, les gens courent après une éternelle jeunesse au lieu de savourer le jour qui passe avec ses joies, ses peines peut-être, ses petits bonheurs et ses beautés sans cesse renouvelées.

Terminons cette critique par cette courte et édifiante citation d'Hercule : « Le divin nectar n'a rien a envié aux vins des coteaux grecs » ;-)

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