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5 mars 2024 2 05 /03 /mars /2024 08:04

 

J’ai bien ri :-)

 

Elle est sage, bien élevée, intelligente aussi et surtout, avec sa cousine, elle a construit l’image de son

futur mari idéal : Platon peut-être mais bon, il est mort depuis longtemps ;-)

 

Il débarque d’un voyage qui a duré cinq longues années, il a trouvé sa voie en écrivant le récit de ses

nombreuses aventures, et surtout, enfin remis du décès de son frère aîné, il revient au château familial pour renouer avec les siens et découvrir ses nombreux fans totalement imprévus qui vont vite l’assommer :-p

 

Elle est sage, bien élevée, un peu de friponne dans sa tête, pas vite effarouchée et surtout, elle a beaucoup d’humour ;-)

 

Il débarque dans un monde qu’il ne reconnaît plus vraiment où les règles sont toujours présentes même si lui n’en a pas grand-chose à faire même quand l’amour lui tombe sur la tête.

 

Et nous voilà entraînés dans une aventure qui décoiffe avec des personnages bien campés, des situations parfois hilarantes, un fond pas mal documenté, beaucoup de beaux sentiments et surtout ce soupçon d’érotisme qui caractérise cette série que j’adore.

 

Un roman comme je les aime, une saga qui continue et qui va me tenir chaud pendant ces quelques jours pluvieux ;-)

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5 mars 2024 2 05 /03 /mars /2024 08:00

 

Pas mal du tout !

 

Un court roman très doux, très poétique, qui aborde l’Amour par une voie paranormal et ça ne fait même pas peur ;-)

 

Des personnages attachants, un contexte pour le moins surprenant, de l’humour attendrissant car même la mort peut donner libre court à des moments hilarants, une approche de l’âme qui me plaît beaucoup et surtout, une belle analyse de la puissance de l’esprit sur le corps. Je sais, c’est très nébuleux comme critique mais c’est la seule façon de ne rien dévoiler de ce récit à la fin sublime.

 

« Toute ma vie a été comme ça, depuis toute petite je nourrissais une vie faite d’illusions dans des mondes imaginaires parce que j’avais l’impression de ne pas appartenir au monde dans lequel je vivais. C’était comme-ci je n’étais pas née à la bonne époque ou pas dans le bon corps. Ce n’est que la scène qui m’a permis de me sentir vivante... jusqu’à ce qu’elle me retire la vie. »

 

J’ai adoré ! Une auteure à suivre et surtout un tout grand merci aux éditions « Le Lys Bleu » pour cette belle découverte.

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5 mars 2024 2 05 /03 /mars /2024 07:56

 

Mignon tout plein.

 

Un avenir pas tout à fait identifiable, une société réduite à huit castes dont les dernières sont plutôt

misérables. Une société clairement inégalitaire où des renégats essayent de renverser le pouvoir royal. Une société où le mariage du Prince se fait par une sélection parmi toutes les jeunes filles célibataires du Royaume et donc, où même une fille de la caste la plus basse a ses chances. Bon, ça, c’est pas tout à fait vrai :-p

 

Une héroïne, America, de caste cinq, plutôt cultivée et surtout très bonne musicienne va donc tenter sa chance suite à la réception de la convocation tout attendue pour certaines mais clairement pas pour elle car elle est déjà amoureuse et l’histoire peut alors commencer

Une plume divertissante où les rebondissements sont liés au soubresauts du cœur du l’héroïne ainsi

qu’aux multiples mesquineries liées au regroupement de 35 jeunes filles trop belles dans un même endroit clos ;-) Il y a de l’humour, de la tendresse, de l’amitié et de la compétition, juste ce qu’il faut pour dynamiser le récit. Enfin, il y a de la haine, de l’amour et surtout, la naissance peut-être d’un amour vrai qui est fait de connivences et de compréhension.

 

Bon, la fin du premier tome est assez abrupte : la sélection est terminée, ne reste que l’Elite dont notre héroïne fait bien sûr partie :-)

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5 mars 2024 2 05 /03 /mars /2024 07:51

 

Deuxième essai : toujours bof !

 

Une plume tellement inattentive qu’on s’y perd dans les dialogues, les personnages concernés et les jours. Ainsi, on croit qu’on est toujours le matin et puis, puf, c’est le soir et on a rien vu…

 

Les personnages masculins sont tous canons, les féminins ne sont pratiquement pas décrits et donc, je n’ai pas pu visualiser dans ma tête l’héroïne et c’est pas cool pour le déroulement de mon film intérieur en cours de lecture :-p Pour être tout à fait honnête, les morts sont plutôt bien croqués, ils paraissent parfois bien plus vivants que les vivants. En ce qui concerne les enquêtes policières, ma foi, il n’y en a pas vraiment, les morts racontent leur propre mort et c’est à peu près tout ;-) Pour l’humour, on va repasser car si nommer ses ovaires, ses seins et son cerveau fait rire quelqu’un, il faut me le dire car alors, je suis passée à côté de quelque chose :-p

 

« J’adorais les romances historiques. Et les contemporaines. Et celles sur fond de surnaturel. Ou pour ados. En fait, à peu près n’importe quoi, tant que c’était de la romance. »

 

En conclusion, voilà une lecture rapide, facile dont le seul récit digne d’intérêt est l’histoire fantastique du fils de Satan et de la princesse d’un Royaume proche du Paradis, histoire qui est distillée au compte-gouttes dans chacun des tomes des aventures de Charley Davidson et donc, pour en savoir plus, il faut se farcir tous les tomes ;-) Ce sera sans moi du coup.

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5 mars 2024 2 05 /03 /mars /2024 07:50

 

Un peu gnangnan non…

 

Premier roman de cette auteure et ma première pensée sera pour le trouble de l’attention de l’héroïne qui semble clairement être le style propre de l’auteure. C’est bien, ça donne du rythme et surtout, ça masque quand même le manque de profondeur de l’histoire globale qui se résume surtout a du hard sexe plutôt violent parsemé de plusieurs petites enquêtes qui servent juste de distraction au lecteur du coup :-p

 

D’accord, il y a du fantastique car tout le monde n’est pas un portail entre les mondes et tout le monde ne voit pas les morts qui ont encore quelque chose à dire ou à faire, et ça, c’est pas mal comme idée de base même si ça m’a un peu fait penser à la série Charmed... Oui, j’ai compris, l’héroïne n’est pas une sorcière, juste une faucheuse qui tient bien le coup sur terre, n’empêche c’est le même principe. C’est bien aussi d’avoir comme pendant à l’héroïne le fils du diable super sexy, ça sonne un peu comme dans la série Lucifer, non ;-) Il semble aussi que cette saga est truffée d’humour, diabolique sûrement, car si j’ai souri une ou deux fois, j’ai perdu l’habitude de rire aux blagues à Toto.

 

« Je détestais mon côté indécis. J’aimais mon côté décidé, celui qui commandait toujours la même chose et me donnait ensuite envie de tout ce que je voyais passer sur des assiettes alors que j’avais à peine mangé la moitié de la mienne. »

 

Bon, pas très cool ma critique et pour montrer ma bonne volonté, comme j’ai trouvé deux tomes dans une boîte à livres, je vais m’attaquer à l’opus suivant et voir si mes impressions se confirment. Je vous dis quoi dès que j’ai fini :-p

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8 février 2024 4 08 /02 /février /2024 17:31

 

Waouh !

 

Annabelle, la plus sérieuse, a trouvé son Duc même si un énorme scandale en a résulté…, pour le Duc surtout qui a perdu l’écoute de la Reine et son plus vieux château en échange d’un amour inconditionnel.

 

Lucy, la plus rebelle, a retrouvé son ennemi d’enfance, son ange déchu qui sera son meilleur atout pour son combat pour l’égalité des femmes et son amour pour la vie même si le mariage devra attendre un peu.

 

Harriet, la plus jeune, la plus gâtée, l’artiste du groupe est aussi la plus impulsive et se retrouve alors dans les bras d’un démon de la nuit qui lui ouvrira son cœur alors qu’il lui faut encore grandir un peu pour comprendre que la vie n’est pas vraiment un conte de fées même si parfois ça y ressemble...

 

Un opus plus sauvage, plus sombre car s’il aborde toujours la condition des femmes à l’époque victorienne, il ne se contente plus ici de parler des femmes de l’aristocratie et de la haute bourgeoisie, il peint la situation des femmes du peuple avec beaucoup de réalisme. Une plume super bien documentée sur le monde minier, monde gris et sale et désespérant de pauvreté à l’abri des regards des nantis de la ville qui se donnent bonne conscience avec quelques bonnes actions. Des personnages toujours aussi attachants ; une héroïne intelligente certes et qui pourtant semble comprendre le monde au travers des yeux de bisounours, un héros qui cache bien son jeu faut dire qu’il se protège car la vie ne l’a pas vraiment épargné, une famille aimante et soudée qui pourtant méprise la différence. S’il est facile de succomber au désir, il est bien plus compliqué de surmonter ses préjugés et son manque de confiance en soi, c’est tout l’objet de ce tome qui touche à la philosophie du couple :-p

 

« La femme qu’elle était désormais ne voyait plus que les possibilités que lui offrait ce bijou. Elle n’avait jamais vraiment prêté attention à la valeur financière des objets, mais elle était consciente que ce bracelet valait une petite fortune. Ces perles et ces pierres précieuses seraient faciles à détacher de leurs chaînettes. Les bijoux, le compte en banque portable des femmes depuis la nuit des temps... »

 

« Trente pour cent des ressources de l’État sont consacrés à d’épouvantables guerres impériales. De l’autre côté, rien pour la santé, rien pour l’éducation, pas un shilling. Ce qui, très commodément, pousse une forte proportion de gamins pauvres et incultes vers les champs de bataille et dans les mines. Il est plus digne de survivre parmi les balles ou sous la terre que de demander l’aumône dans une ruelle sordide de Londres. »

 

« Dans les légendes, la selkie prise au piège ne finissait jamais sa vie auprès de l’homme qui l’avait capturée. Un jour ou l’autre, elle retrouvait sa peau de phoque, la revêtait et quittait mari et enfants pour retourner à la mer sans un regard en arrière. »

 

« Elle avait cru que le sentiment amoureux était un état joyeux et chaleureux. A présent, elle découvrait que cela pouvait aussi vous donner l’impression d’être en équilibre au bord d’une falaise par un jour de grand vent, le souffle court, ne sachant où poser le pied sans rouler dans l’abîme. »

 

Une toute belle lecture et me voilà fort dépourvue car la suite n’est pas encore sortie et ça me désole ;-)

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5 février 2024 1 05 /02 /février /2024 15:56

 

J’ai adoré !

 

Il était une fois quatre jeunes et belles femmes qui vont se retrouver à Oxford pour différentes raisons et devenir amies dans le cadre de leur lutte commune contre la discrimination du sexe faible, un magnifique nid de suffragettes ;-)

 

La première, Annabelle, simple fille de pasteur, va se battre à son corps défendant aux côtés des trois autres pour faire amender la loi qui donnait aux époux l’intégralité des biens propres de l’épouse et ce n’est pas rien. Un premier opus bien documenté et très drôle.

 

La deuxième, Lucy, véritable Lady garçon manqué va très jeune s’intéresser de trop près à la politique et se faire éjecter de sa maison à 18 ans par le comte, son père, qui n’apprécie pas du tout sa ‘mauvaise éducation’. Pas grave, avec le petit pécule hérité de sa tante, elle va se battre contre vents et marées pour le droit de vote des femmes avec ses trois amies et recevoir de l’aide d’un personnage tout à fait inattendu et pourtant déjà connu ;-)

 

Une plume riche et colorée rythmée par les différents rebondissements en majorité liés au caractère impétueux de notre héroïne. Une documentation approfondie du combat des féministes à la fin du XIXème siècle et une bonne approche des méthodes possibles pour faire passer le message sans perdre ni sa réputation ni sa crédibilité. Des personnages super attachants, nos quatre amies toujours aussi bien campées dans leurs différences, les héros masculins qu’il ne faut surtout pas oublier tant ils sont riches de cœur et complexes d’approche, et enfin les autres qui représentent si bien l’époque, les règles et les convenances. Si on ajoute à cela une belle touche d’humour, beaucoup d’amitié et de tendresse, de l’amour bien sûr et juste pimenté comme il se doit, voilà une toute belle lecture pour une journée plutôt grise :-)

 

« Cette manie qu’avaient les gens, une fois mariés, de cesser d’être deux « je » pour devenir un « nous » était exaspérante. »

 

« Un homme n’a pas de voix parce qu’il n’a pas de propriété, résuma Lucie dans un murmure. Une femme n’a pas de voix parce qu’elle est une femme. »

 

« Et si l’amour galvanisait votre énergie combative ? Et si, en regardant vos filles, vous voyiez en elles la meilleure raison de continuer à vous battre pour la liberté féminine ? Et pensez aux fils qui pourraient faire trembler le Parlement, en attendant que les femmes y aient accès ! »

 

Deuxième lecture de cette auteure et je suis tellement enthousiaste que le troisième opus est déjà à sa place sur l’accoudoir de mon fauteuil :-)

 

PS : et toujours une toute belle couverture :-p

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1 février 2024 4 01 /02 /février /2024 14:48

 

Waouh !

 

Un roman historique et comme le dit bien son nom, une fiction basée sur des faits historiques bien documentés et c’est le cas ici même si certains faits sont moins détaillés que d’autres.

 

Une critique difficile à faire car non seulement le roman est dense et parfois difficile à lire mais parce qu’il faut le transposer en 1958 soit à peine dix ans après la création de l’état d’Israël et ne pas juste le lire avec notre vision actuelle de la situation israélo-palestinienne. Une relecture en fait, une première lecture faite il y a cinquante ans et dont j’étais sortie bouleversée sans vraiment me souvenir du pourquoi. Une nouvelle lecture qui m’a donné froid dans le dos et m’a à nouveau bouleversée.

 

Dans le contexte d’une Europe de la fin du XIXe siècle, marquée par un antisémitisme et des persécutions grandissants, la constitution d’un État apparaît comme un gage de sécurité et un refuge pour la diaspora juive. Le mouvement sioniste s'emploie donc à trouver un espace pour créer un État juif. La Palestine est envisagée, car c’est dans cette région du monde que les textes sacrés du judaïsme situent la "Terre promise".

 

La Palestine donc, terre promise par la Grande-Bretagne en 1917 pour y ouvrir un foyer pour les juifs du monde entier. La Palestine, terre aride et d’un abord difficile qui trouvera ses maîtres avec les premiers colons juifs qui vont à force de courage transformer des déserts et des marécages en kibboutz communautaires entourés de potagers, vergers et jardins de roses. La Palestine où les relations entre colons juifs et arabes palestiniens étaient cordiales avec différents échanges entre les deux communautés. La Palestine sous protectorat anglais, il ne faut pas oublier cette donnée importante pour la lecture de ce roman. A cette époque déjà, l’or noir attirait bien des convoitises et l’Angleterre avait les dents longues. Ainsi, pour protéger ses investissements au Moyen-Orient, ce grand pays a décidé après avoir promis aux juifs un territoire en Palestine de limiter drastiquement l’immigration pour plaire aux quelques villages arabes du pays. Et ce n’est pas tout, juste avant la création de l’état d’Israël, les Anglais ont armé les arabes pour inciter les colons juifs à s’en aller ailleurs en détruisant ce qu’ils avaient entrepris. Pour finir de dresser le fond historique du roman, la partie pour moi la plus révoltante de cette aventure, c’est la façon dont les Anglais ont dans un premier temps empêché l’immigration illégale en arraisonnant les navires remplis de réfugiés pour renvoyer ces derniers dans des camps à Chypre. En 1947, lors de la vraie histoire du navire Exodus (appelé Terre Promise dans le roman), les Anglais ont choisi de ramener les migrants juifs dans des camps à Dachau, quel symbole pour ces pauvres gens qui étaient à peine sortis de l’horreur nazie.

 

Un style fluide qui décrit très bien les différentes situations vécues par les juifs d’Europe à partir de 1938, des faits établis, dramatiques et qui ont conduits des millions de juifs dans des camps de l’horreur absolue. Des personnages bien analysés, bien campés en fonction de leurs parcours si différents, si difficiles et souvent chaotiques. Une analyse pertinente de l’évolution du Mossad et de la Haganah, l’armée israélienne mise en place pour protéger les kibboutz contre les arabes anti-sionistes car oui, il y en avait aussi. Une toute belle aventure pleine d’amour, de tendresse et d’humour malgré la violence omniprésente ; oui, l’amour fleuri aussi sur les terres stériles et dans les cœurs meurtris.

 

« Ensuite, parce que la Palestine pose un problème particulier. Il se passe là-bas quelque chose d’incroyable, je dirais presque de terrifiant : une poignée d’illuminés qui veulent faire renaître une nation morte depuis deux mille ans. Une entreprise sans précédent, d’autant plus extraordinaire qu’elle a une bonne chance de réussir. »

 

« Le seul fait de notre existence constitue un miracle. Nous avons survécu aux Romains, aux Grecs, même à Hitler. Nous survivrons encore à l’Empire britannique. Le voilà notre miracle ! »

 

« Depuis des années, l’Angleterre interdisait ou, du moins, limitait sévèrement l’immigration juive en Palestine. Les Juifs avaient riposté en créant le Mossad Aliya Bet, réseau clandestin qui s’efforçait de faire débarquer des immigrants malgré le blocus des côtes palestiniennes. Jusqu’à présent, c’était la lutte du pot de terre contre le pot de fer : régulièrement, la flotte britannique interceptait les bateaux affrétés par l’organisation et ramenait les immigrants à Chypre où ils étaient internés. »

 

« En 1917, la Grande-Bretagne, par la Déclaration Balfour, s’est formellement engagée à autoriser la création d’un Foyer Juif en Palestine. »

 

« L’un après l’autre, les juifs d’Auschwitz s’aventurèrent sur les routes pour rentrer chez eux. L’un après l’autre, ils revinrent au camp, écrasés par une désillusion terrible. Les Allemands étaient partis, mais les polonais, du moins dans le domaine de l’antisémitisme virulent, les remplaçaient avantageusement. »

 

« Bien sûr, Truman se fait le champion du sionisme du moment que la Palestine ne se trouve pas en Pennsylvanie. Tout le monde tient des discours dégoulinants d’idéalisme, seulement, c’est l’Angleterre, et elle seule, qui a un million de juifs sur les bras, un million d’immigrants en puissance qui risquent de démolir l’ensemble de nos positions dans le Moyen-Orient. »

 

« Les sionistes se couvraient de gloire, mais le gouvernement britannique ne tenait nullement à ce qu’ils pussent par la suite s’en prévaloir pour étayer leurs aspirations nationales. Par conséquent, Londres se garda bien de donner la moindre publicité à l’effort militaire juif. A telle enseigne que cet effort resta l’un des secrets les mieux gardés de la guerre. »

 

« Qu’était-ce donc que l’armée dont cette jeunesse constituait l’élite combattante ? Une armée sans uniforme, sans distinction de rang, où es femmes luttaient aux côtés des hommes, supportant les mêmes épreuves, maniant les mêmes armes ? »

 

Une lecture instructive et tellement émouvante, un récit qui explique bien la genèse des problèmes dans cette région, problèmes toujours d’actualité malheureusement… Un vrai coup de cœur pour moi :-)

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22 janvier 2024 1 22 /01 /janvier /2024 19:40

 

Amusant !

 

Une magnifique histoire d’amour entre deux personnes ‘scientifiques’ obnubilées par leurs recherches et qui ne voulaient clairement pas parler d’amour car l’amour ‘c’est une bonne blague’. Ils le savaient car la vie les avait déjà bien marqué. Et pourtant, le big bang a eu lieu et l’osmose parfaite a créé pour un temps un moment extraordinaire et l’aventure de notre héroïne peut alors commencer.

 

J’ai pas aimé la scientifique qui ne peut parler normalement et doit mettre des mots savants sur des éléments courants, pas parce que je ne les comprends pas bien au contraire, mais ça n’a pas de sens. Étant scientifique, je vous certifie que j’utilise le terme vinaigre, citron, sel,… dans ma vie de tous les jours sans jamais exposer la formule ni dire le nom que l’on retrouve dans les ouvrages de chimie. On a juste l’impression que l’auteure enfonce le clou et fait du coup passer son personnage pour une autiste. Franchement, ça m’a beaucoup dérangée et c’est triste car, d’un autre côté, elle fait passer plein de messages positifs pour la femme au foyer ainsi que pour celles qui font des études.

 

J’ai adoré le chien, tellement humain du coup car il comprend tout et surtout les sentiments des personnes qui l’entourent ;-)

 

J’ai trouvé étrange la mort du héros ainsi que le fait qu’il devait être laid. Un scientifique doit-il être laid pour être crédible… C’est surprenant !

 

J’ai adoré le bébé et surtout l’enfant si éveillé qui savait lire à pas d’âge, ben comme les miens du coup qui lisaient couramment en entrant en primaire. Bon, d’accord, c’est mal vu, c’était mal vu et pourtant quand on y pense, Heidi savait lire aussi à quatre ans… Bon, c’est toujours mal vu et les enfants lisent de plus en plus tard, faut dire que les enfants maintenant doivent juste faire glisser leurs petits doigts sur une tablette :-p

 

Perplexe quand notre héroïne ‘scientifique’ détruit une cuisine équipée à coup de batte de baseball et reconstruit après d’une manière très étudiée un laboratoire. Pourquoi à coup de batte de baseball, c’est très barbare ! Bon, pour qui sait bricoler, faut quand même démonter proprement pour pouvoir faire quelque chose de beau après ;-)

 

J’ai apprécié énormément la fin du roman qui dévoile beaucoup de choses et qui permet aux personnages enfin de devenir vivants en sortant de leur image de cartoons amusants même si les révélations ne sont pas vraiment amusantes.

 

Franchement, la scène avec le big boss de la TV et le couteau de cuisine, hilarant ! N’empêche si c’est pour mettre en avant la cause des femmes, je suis pas certaine que l’approche est bonne. A voir si ce genre de scénario se produit, reproduit, dans le futur, juste pour me faire rire :-p

 

« Les robes des demoiselles d’honneur sont conçues pour rendre les femmes qui les portent peu séduisantes ; ainsi, la mariée paraît plus belle que d’habitude. C’est une pratique acceptée, une stratégie défensive d’origine biologique. »

 

« Pas étonnant que les gens ne comprennent pas les animaux. Ils pouvaient à peine se comprendre entre eux. »

 

« La chimie est inséparable de la vie. Par définition, la chimie, c’est la vie. Mais comme votre tourte, la vie nécessite une base solide. Dans votre maison, c’est vous, la base. C’est une énorme responsabilité, le travail le plus sous-estimé au monde et qui, pourtant, assure la cohésion de l’ensemble. »

 

« Sa femme l’avait récemment quitté, disant qu’il ne respectait ni son travail de femme au foyer ni son travail de mère. Mais être une femme au foyer et une mère n’était pas vraiment un travail, n’est-ce pas ? Plutôt un rôle. »

 

Conclusion, je me suis bien amusée car l’auteur a beaucoup d’humour et c’est déjà pas mal du tout. Par contre, j’ai été déçue car je m’attendais à une histoire ‘vraie’, ce qui n’est pas le cas. Et pour ce qui est de découvrir quelques bonnes recettes, c’est juste raté !

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18 janvier 2024 4 18 /01 /janvier /2024 08:38

 

Toujours aussi bien :-)

 

Une famille unie dans un quartier huppé, c’est rassurant sauf quand certains membres ont mis à jour l’existence d’un réseau d’enlèvement de jeunes femmes et d’enfants pour les revendre à des commanditaires, aux plus offrants des bordels ou encore à des bandes de voleurs bien organisées. Et alors, la vengeance semble au rendez-vous mais est-ce bien une vengeance ou juste le caprice d’un voyou…

 

On retrouve tous les membres de notre famille bien agrandie depuis le premier opus, reste la troisième Grâce à marier mais elle n’est pas vraiment pressée, c’est quand même toujours sa première saison. Bon, elle envie sa meilleure amie Dotty et sa sœur d’adoption Louisa quand même un peu ;-) Et quand elle est victime d’un enlèvement, tout semble bien en place pour avoir décroché un futur mari intéressant sauf que ce dernier, gentleman jusqu’au bout des ongles, n’est pas acceptable pour la demoiselle et l’aventure peut alors commencer ;-)

 

Une plume toujours aussi vive rythmée par les événements qui se succèdent sans relâche, un ton toujours aussi coloré par l’enthousiasme des enfants, des chats et des chiens qui ont tous leur propre fantaisie, un humour toujours présent et parfois décapant au vu des situations par toujours bienveillantes et bien sûr, un rien d’érotisme, très sage néanmoins, pour pimenter l’histoire. J’ai beaucoup aimé le candeur de notre héros qui bien qu’adulte averti semble avoir négligé certains aspects de la vie joyeuse des célibataires de la noblesse dont il fait partie comme de bien entendu ;-)

 

« Cliff contourna le groupe pour voir exactement ce qui se trouvait devant Matt. Il faut frappé de stupeur en voyant deux grand danois, assis sur leurs séants et vêtus – oui, vêtus – de ce qui ne pouvait être décrit que comme de superbes tenues de mariage, contempler son ami d’un air très grave. Quoique… la moins énorme des deux bêtes faisait beaucoup d’efforts pour manger son bonnet. »

 

Clairement une auteure que je vais suivre, j’attends donc avec impatience la parution du prochain opus car il y a encore de quoi faire avec cette famille si géniale et si originale.

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